Un audio présomption de complot, impliquant Alexandre Barro Chambrier, président du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM), ainsi qu’Albert Ondo Ossa, candidat consensuel, tous deux membres d’Alternance 2023, a fait surface sur Gabon1ère, la chaîne nationale gabonaise. Depuis sa diffusion il y a quelques jours, cet enregistrement suscite des vagues de réactions à travers le pays.
Cependant, l’affaire prend un tournant inattendu alors qu’Albert Ondo Ossa, lors d’une interview sur TV5 Monde le 22 août 2023, a vigoureusement nié les allégations, les qualifiant de manœuvres du pouvoir en place. Ce démenti a été largement diffusé, mais le scénario s’est encore complexifié aujourd’hui avec l’émergence d’une vidéo virale mettant en lumière le correspondant de TV5 Monde et de l’Agence Française de Presse (AFP), Joël Tatu.
Dans cette vidéo saisissante, Joël Tatu admet avoir enregistré l’audio en question par inadvertance lors d’une séance au siège de RÉAGIR, le 17 août. Alors que les journalistes étaient conviés à couvrir la désignation du candidat unique de l’opposition pour les élections présidentielles, Tatu affirme que les appareils d’enregistrement sont restés allumés pendant que Chambrier et Ondo Ossa discutaient à huis clos. Des propositions alarmantes relatives à une « catastrophe » ont été capturées.
Ce nouveau rebondissement soulève des interrogations cruciales sur la future politique du Gabon. Alors que le pays se dirige vers les élections présidentielles du 26 août 2023, ces révélations pourraient avoir un impact profond sur le processus démocratique. Les Gabonais attendent avec impatience des éclaircissements et des actions de la part des autorités compétentes pour faire la lumière sur cette affaire et restaurer la confiance envers le processus électoral.
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