Le collectif « Appel à agir », une coalition de 10 personnalités de l’opposition et de la société civile, ne voit qu’une seule façon de mettre définitivement un terme au débat sur la prononciation ou non de la vacance du pouvoir : ordonner une expertise médicale sur la personne du président gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Chose dite, chose faite. Le groupe des 10 a déposé un recours en référé, pour que le président du tribunal de Libreville désigne un médecin, pour trancher sur la question. « Nous voulons savoir si Ali Bongo a toutes ses facultés intellectuelles. Et si elles sont diminuées, nous voulons savoir s’il est apte à assumer ses fonctions de chef de l’État. Avec une expertise médicale nous serons définitivement fixés », clame l’avocat Anges Nzigou, membre du collectif « Appel à agir ».
Malgré le retour triomphal d’Ali Bongo, après 5 mois d’absence, le collectif des 10 affirme toujours que le président gabonais n’est plus en capacité d’assumer les charges inhérentes à la fonction de chef d’État. « Aujourd’hui nous ne savons pas qui dirige le Gabon, mais ceux qui sont aux commandes n’en n’ont ni la qualité, ni le mandat », s’inquiète l’opposant Jean-Gaspard Ntoutoume Ayi, un autre membre du collectif.
Pendant ce temps, le chef de l’État, Ali Bongo se montre au travail. Il a tweeter mardi un message sans équivoque : » C’est avec une volonté et une énergie décuplée que je poursuis ma mission au service du pays. Une nouvelle étape du septennat s’ouvre ».
Pierre–Parfait Mbadinga
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