Peur, méfiance, dégoût sont les trois mots qui expriment le mieux l’état d’esprit de nombreux gabonais, qui débouche sur une sévérité extrême à l’égard du Comité de pilotage du plan de veille et de riposte contre l’épidémie à coronavirus au Gabon (Copil), après les révélations explosives du patient lanceur d’alerte, William Luc Levy. Et se sont ses équipes déployées sur le terrain, dans le cadre de l’opération de dépistage massif qui en paient les pots cassés.
Après les révélations du lanceur d’alerte, William Luc Levy, notamment sur les mauvaises conditions d’hospitalisations des personnes déclarées positives au test du Covid-19, de nombreux gabonais se disent aujourd’hui gagnés par la » méfiance « à l’égard du Copil.
C’est ainsi que déployées sur le terrain, dans le cadre de l’opération de dépistage massif, les équipes du Copil sont agressées. » Nous regrettons des actes d’agression sur le terrain de nos équipes, dont le seul objectif est de circonscrire la chaîne de contamination par le dépistage précoce des cas contacts.
Nous sommes tous concernés par la lutte contre le Covid-19. Ainsi, notre engagement et notre coopération vont concourir : celui d’éradiquer la propagation du Covid-19 dans notre pays « , a indiqué Dr Guy-Patrick Obiang, le porte-parole du Copil.
Pierre Parfait Mbadinga
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