L’essor de l’éducation publique est aujourd’hui plombé par plusieurs maux dont les grèves nées de la lutte légitime des différents syndicats pour l’amélioration des performances du secteur.
Outre la revalorisation de la fonction enseignante, cruciale, il est à noter l’urgence de la construction de nouvelles salles de classe modernes qui s’adaptent aux défis contemporains.
Le secteur de l’enseignement technique et de la formation professionnelle est en train de subir une profonde réforme notamment, la construction de centres de formation professionnelle modernes tels que le Centre international multisectoriel de formation et d’enseignement professionnels de Nkok, érigé sur un domaine de 14 hectares et disposant d’infrastructures nécessaires pour assurer la formation des jeunes gabonais en ingénierie mécanique, maintenance des machines agricoles, ingénierie de soudage, maintenance informatique, ingénierie du froid et climatisation.
Ce centre abrite aussi une filière aéronautique pour la formation et le recyclage du personnel navigant. C’est une preuve de la vision du Chef de l’Etat d’ériger des centres de formation moderne qui, à moyen et long-termes, pourront pourront pallier au déficit de personnel qualifié pour l’industrie.
Mais l’enseignement général devrait aussi bénéficier d’une politique de réforme ambitieuse. Il faudrait, aujourd’hui plus que jamais, songer à la construction et à l’équipement de salles de classe modernes afin de faire de l’enseignement général, le socle de l’éducation publique.
Le personnel enseignant doit aussi bénéficier d’une meilleure couverture sociale afin de les motiver à donner le meilleur pour la formation des jeunes gabonais.
Une politique globale ambitieuse et efficiente est aujourd’hui attendue dans ce secteur clé pour reléguer au passé les nombreux scandales de mœurs et de délinquance juvénile récents qui ternissent l’image de l’enseignement public et qui handicape l’éducation des jeunes gabonais.
Abdoul Ghaffar ANAGO
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