Gabon 1ère : Des correspondants de l’intérieur du pays clochardisés ! Le DG de Gabon télévisions Elmut Moutsinga Boulingui serait-il un négrier ?

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“Madame le Ministre de la Communication et des Media, Porte-parole du Gouvernement, Laurence Ndong doit absolument redonner de la dignité existentielle à ces journalistes correspondants du media public “

Incroyable mais vrai ! Au sein de Gabon 1 ère du groupe public Gabon Télévisions, il se dégage un parfum de négrier. Et pour cause, après avoir fait le tour des neuf provinces du pays, nous avons constaté, pour le déplorer, que la quasi-totalité des journalistes correspondants de Gabon 1ère se retrouve dans un état de clochardisation inacceptable pour un media public qui, non seulement vit de l’argent du contribuable gabonais, mais aussi dispose de deux puissantes niches d’argent : sa forte mainmise sur la publicité et la redevance audiovisuelle et cinématographique (RAC).

Au sujet des conditions de travail , ces correspondants de l’intérieur de Gabon 1 ère broient du noir : pas d’ordinateurs et autres logiciels modernes pour faciliter leur travail , pas de connexion internet pour envoyer les articles et reportages à la maison mère en temps réel, pas de carte de presse professionnelle délivrée par la direction générale !

Bref, ces vaillants journalistes amoureux de leur job et épris de patriotisme se débrouillent comme ils peuvent pour envoyer leurs reportage à Libreville !

Avec autant d’argent engrangé par ce media public, ses différents correspondants à l’intérieur du pays vivotent parce que non rémunérés mensuellement , travaillent dans de très mauvaises conditions.

Et pourtant, à Libreville, des collaborateurs extérieurs de cette même boite sont très souvent rémunérés.

Mais, d’où vient-il que ceux de l’intérieur du pays se retrouvent dans une indigence sans précédent, se contentant uniquement des Gombos issus des rares reportages qu’ils réalisent à l’intérieur du pays?!

A toutes fins utiles, dans le monde des correspondants de Gabon 1ère, nous avons pu déceler deux grands groupes :

– le groupe des correspondants disposant d’un métier de base rémunéré mensuellement, peu nombreux, semble se contenter uniquement de la visibilité médiatique que leur offre ce media public.

– le groupe des correspondants ne disposant d’aucune autre source de revenu via un travail rémunéré mensuellement, plus nombreux, préfère faire montre de stoïcisme ou craint d’en parler, de dénoncer ses conditions de vie précaires au risque d’être viré sans ménagement par le directoire de Gabon Télévisions. Cette catégorie se contente des Gombos issus des rares reportages qu’elle réalise à l’intérieur du pays.

Pis, cette catégorie n’a aucun contrat de travail le liant à l’employeur Gabon 1ère. Résultat : ces correspondants de l’intérieur du pays ont donc toutes les chances d’aller à la retraite sans recevoir un seul centime à la CNSS. Quid de la Cnamgs ?

Sauf à nous prouver le contraire, tout montre clairement qu’aucun document officiel ne lie ces correspondants de l’intérieur du pays à leur employeur Gabon 1ère. Ils peuvent donc être chassés de ladite boite à tout moment comme des malpropres.

Eu égard à tout ce qui précède, le Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema ayant déclaré urbi et orbi s’engager à redonner de la dignité aux communicateurs clochardisés depuis des lustres par l’ancien régime, Madame le Ministre de la Communication et des Media, Porte-parole du Gouvernement, Laurence Ndong, généralement regardante des conditions de vie et de travail des communicateurs du secteur public, doit absolument mettre un terme à cet état de négrier visible à Gabon 1 ère.

En effet, qu’on le veuille ou non, il est possible de prouver que cette boite a énormément d’argent pour donner un salaire mensuel supérieur ou égal au SMIG à ses correspondants de l’intérieur du pays histoire de rehausser un tant soit peu leur vécu quotidien.

 

Par David ZANG MENGUE.

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