L’ euphorie de l’ouverture XXL du dialogue national inclusif ,le 02 avril dernier, au Palais des sports de Libreville, en présence du président de la RCA, le Pr Faustin Archange Touadera, facilitateur de la CEEAC et président en exercice de la CEMAC semble avoir été l’arbre qui, en réalité, cachait une machine de sabotage savement orchestrée par des complices de l’ancien régime déchu curieusement au coeur du dialogue National parceque maintenus aux affaires par les militaires au pouvoir à Libreville.
La Journée du 03 avril 2024 supposée être celle du début des travaux au sein des différentes commissions a été marquée par une violente guerre de communication ,suite aux dysfonctionnements constatés au stade d’angondje,
– d’un côté la presse accréditée s’est donnée à cœur joie pour dénoncer l’amateurisme des organisateurs. Il paraît qu’à l’image d’un sacré capharnaüm, ce fameux 03 avril à Angondje, ceux qui étaient sur les lieux ont constaté un manque d organisation en logistique. Aucun micro ne passait dans certaines commissions et bien d autres défauts constatés. Un acte de sabotage des cache-sexes du système Bongo-PDG déchu curieusement maintenus aux affaires par les militaires au pouvoir.
– de l’autre côté, Monseigneur Asseko, Porte- parole du dialogue venu illico presto battre en brèche ces accusations en y déroulant plutôt la suite des événements notamment la formation des stratèges des commissions et sous commissions avant la première plénière du 08 avril prochain. Le prélat a t – il convaincu grand monde ?
Pas si sûr. Et pour cause : beaucoup à Libreville ont plutôt eu l’impression que les organisateurs avaient mis la charrue avant les boeufs en ouvrant les assises, alors qu’ils n’avaient pas encore formés les acteurs majeurs de cette grand-messe.
Via Monseigneur Asseko, porte-parole du Dialogue National inclusif, la communication gouvernementale, selon une certaine opinion nationale, s’est avérée peu tranchante , pas très rassurante et moins convaincante .
En revanche, celle de ceux que beaucoup de gabonais considèrent comme des Saboteurs du Dialogue National s’est faite dans un timing calibré au plan national et à l’international.
Pour l’illustrer, à peine au courant du difficile allumage des travaux au niveau du stade d’angondje, des partisans de l’ancien régime dechu curieusement maintenus aux affaires par le CTRI ; la société civile politisée, des ONG financées par l’extérieur qui,ne trouvant pas leur compte, ont inondé la toile des communications au parfum goguenard
D’ ‘autres, à l’instar de Marcel Libama, sénateur nommé par Oligui Nguema, architecte dudit Dialogue, ont couru vers des media internationaux à fort impact pour massacrer l’organisation comme si les quelques dysfonctionnements constatés seraient de nature à entacher la crédibilité ,voire le bon déroulement des travaux des différentes commissions !?
Via RFI, qualifiée de media françafricain par la quasi-totalité des panafricanistes, Libama, sénateur nommé par le Général Président Oligui Nguema a couru chez le maître françafricain déshabiller son propre pays comme si le Gabon n’a pas de media !
Les rudes critiques du sénateur nommé Marcel Libama envers le manque de communication à l’origine du couac ayant marqué le début des travaux du Dialogue National Inclusif, au stade de l’amitié sino-gabonaise d’Angondjé , montre clairement un syndicaliste politisé qui , au lieu de privilégier l’intérêt général en prenant acte de la version officielle présentée par monseigneur Asseko, Porte- parole du Dialogue National, serait plutôt, comme d’habitude, dans l’éternel roublardise politique politicienne propre à la classe politique gabonaise tous bords politiques confondus.
En se précipitant chez nos confrères de RFI pour déshabiller, le Général Président Oligui Nguema qui l’a fait sénateur, Marcel Libama a étalé aux yeux des Gabonais son concubinage politique hautement incestueux d’avec la françafrique qui, tout le prouve à suffisance, fait feu de tout bois pour ne pas voir un militaire à la tête du Gabon post transitionnel.
Le fait pour Libama d’ accorder la primeur de sa lecture de la situation à RFI, tout en balayant d’un revers de la main la version officielle » le Dialogue National Inclusif de ce mois d’avril était attendu avec ferveur du côté des populations, mais aussi et surtout par les acteurs politiques et de la société civile. Seulement, des préparatifs jusqu’à son lancement officiel, le Gouvernement n’a pas daigné donner suite aux alertes et interpellations des forces vives de la Nation sur le probable échec dudit Dialogue, au regard de l’opacité et du caractère non inclusif qui auraient entouré son organisation », a t il déclaré , montre la violente guerre de communication entre le pouvoir, la Françafrique et son endocolonat qui, qu’on le veuille ou non, ont poussé la communication du gouvernement via monseigneur Asseko, porte-parole du dialogue national inclusif à la défensive.
Toujours dans son interview accordée au media françafricain, Marcel Libama, Sénateur nommé par Oligui Nguema a , de manière subtile, montré à la communauté internationale que la France n’est pas à l’origine des malheurs du Gabon comme certains le font croire en développant un sentiment qualifié d’anti français « Dépenser 5 milliards et se retrouver avec un retard à l’allumage, un pétard mouillé comme ce matin, c’est indigne des organisateurs » et d’ajouter : » le Ministre est obligé de se balader pour s’exprimer de vive voix ».
En se comportant ainsi, Libama déroule juste une communication de coup d’État scientifique , de reconquête du pouvoir perdu en montrant au patron françafricain son degré d’implication dans la déstabilisation des militaires au pouvoir à Libreville.
Eu égard à tout ce qui précède, point de doute, les souris sont dans le sac .Mieux, le Président du CTRI , Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema n’est pas en sécurité car le coup d’état scientifique que nous dénonçons depuis 7 mois est bel et bien en marche.
En effet, la guerre de communication visible à Angondje montre clairement que tout est mis en oeuvre pour essayer de faire échouer le dialogue national inclusif. Le Général Président Oligui Nguema et ses frères d’armes du CTRI ne doivent, sous aucun prétexte, dormir au premier banc.
Les manoeuvres de déstabilisation de l’endocolonat montre clairement que le Gabon n’est pas sortie de la zone de turbulence.
Et pour cause, 3/4 du système déchu curieusement maintenu aux affaires, voire autour du Général Président rameraient à contre courant des aspirations du Peuple gabonais, un peuple qui s’est appuyé sur son armée pour retrouver de la dignité.
Par :David Zang Mengue.
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