Malgré les efforts des autorités administratives, l’incivisme persistant d’une partie de la population se fait remarquer au point où les effets des nombreuses réformes sont à peine visibles sur le terrain. Aussi, constate-t-on une proximité des points de collecte avec les habitations ; affectant la qualité de l’air dans ces quartiers.
Peut-on procéder à l’identification de nouveaux sites de collectes d’ordures qui soient éloignés de toute habitation ? Peut-on aussi envisager la mise à disposition de grandes bennes à ordures en acier enfouies sur ces sites ? Plusieurs habitants du grand Libreville et d’autres régions se sentent gênés par la proximité de leurs lieux de résidence avec des sites de collecte d’ordures ménagères et souhaitent de vive voix que ces dépotoirs soient déplacés pour leur mieux-être.
La question des ordures ménagères est l’une des questions qui peinent à trouver une solution efficace dans le grand Libreville. Il convient de rendre hommage aux autorités locales du Grand Libreville qui se sont personnellement investies pour une réelle amélioration du service de collecte des ordures dans la capitale et ses environs.
Cependant, la grande question aujourd’hui est la proximité des résidences avec les sites dépotoirs d’ordures. Il est vrai que la collecte régulière des ordures est plus effective depuis que le maire de la ville et ses collaborateurs se sont investis personnellement pour nous éviter les scènes immondes qui étaient devenues quasi quotidiennes.
Les tas d’immondices qui stagnaient plusieurs jours sur les places publiques avant d’être évacués sont aujourd’hui, grâce à l’implication des autorités administratives, un vilain souvenir.
Malgré l’évacuation régulière de ces déchets, la plupart des ménages vivants près des sites de collecte vivent un calvaire du fait des odeurs nauséabondes qui encombrent leur espace intime. Il convient donc, pour soulager ces ménages, d’envisager l’identification de sites nouveaux qui seront aménagés pour recevoir des bennes en acier qui y seront enterrées.
Ces sites seront à au moins deux cent mètres de toute habitation et serviront de dépôts d’ordures ménagères et assimilées en vue de l’amélioration du cadre de vie urbain.
Abdoul Ghaffar ANAGO
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