Consciente de l’importance de la famille en tant qu’institution divine, la candidate Ella NGUEMA s’est engagée à dissoudre la loi sur la dépénalisation de l’homosexualité. Selon lui, cet acte est contraire à la culture gabonaise et représente les prémices de la décadence morale de la société. Il affirme qu’il est inadmissible de ne pas vouloir procréer et d’adopter les enfants d’autrui. Ainsi, il envisage de promulguer une loi qui empêcherait ceux qui estimaient ne pas avoir besoin de procréer d’adopter des enfants.
Le candidat s’est également exprimé sur la question de l’adultère. Pour lui, laisser libre cours à l’infidélité des époux pourrait conduire à la destruction de la cellule familiale, de la paix sociale et de l’harmonie entre les individus. Il considère que l’immoralité a pris le dessus sur la moralité, et il rejette toute idée d’adoption de comportements déviants qui portent atteinte aux us et coutumes gabonais, même au nom d’une appartenance au Commonwealth.
Gérard Ella NGUEMA MITOGHE a critiqué l’idée d’un code civil qui pourrait à chaque individu de faire ce qu’il souhaite sans restriction dans le cadre familial. Il dénonce cette « ignominie » que certaines grandes personnalités cherchent à imposer aux générations futures, et il appelle à préserver les valeurs traditionnelles gabonaises.
Le candidat du Front Patriotique Gabonais (FPG) insiste sur le fait que son projet de société vise à promouvoir une société respectueuse de ses valeurs, fondée sur la famille en tant que pilier central. Il s’engage à prendre des mesures pour préserver la moralité et protéger la cellule familiale des influences extérieures jugées prouvées.
La présentation du projet de Gérard Ella NGUEMA MITOGHE a provoqué des réactions contrastées au sein de la société gabonaise, avec des partisans saluant sa volonté de préserver les traditions . Les élections présidentielles du 26 août 2023 seront l’occasion pour les Gabonais de se prononcer sur ces enjeux cruciaux pour l’avenir du pays.
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