Célébrée chaque 31 août par une tranche partie de la population depuis la crise post-électorale de 2016, la journée dite des martyrs à connu cette année un revirement de situation.
Réuni le 31 août 2022 à Awendjé, le collectif des victimes de la crise post-électorale de 2016 a voulu donner un autre son de cloche à cette célébration proche de l’opposition gabonaise qui entre autres ne cesse de condamner ces événements malheureux jadis vécus.
Selon eux, cette commémoration n’est tout autre qu’une récupération politique, notamment par Jean Ping, leader en chef de l’opposition à la dernière élection présidentielle.
Aussi, par cette déclaration, le collectif des victimes dénonce seulement le mutisme de Jean PING à l’endroit des parents des victimes et des victimes de 2016.
“Nous, victimes des évènements de 2016, condamnons avec force et vigueur, l’imposture de Jean Ping qui utilise cette journée de souffrance pour sa propagande politique.
Qui est-ce que Jean Ping souhaite de nouveau envoyer dans la rue lorsque nous savons que sa famille vit à l’abri du besoin pendant que les victimes, les familles de victimes, voire des orphelins, vivent dans des conditions inqualifiables. Les discours de haine et de division qu’il distille honteusement dans les médias proches de l’opposition ne cadrent pas avec la volonté Démocratique, d’unification et la justice que nos martyrs ont tant souhaité pour notre pays, et qui se matérialise aujourd’hui”.
Par ailleurs, en vue des Prochaines échéances électorales, le collectif des victimes, souhaite mettre en place un programme dénommé 2023 Zéro casse. L’objectif étant d’appeler l’ensemble de la population à une responsabilité citoyenne et à la prise de conscience de tous.
“Nous invitons la jeunesse gabonaise à éveiller en elle les valeurs de bonté, de paix, d’union et de dialogue, gage de cohésion et de développement Durables”, a déclaré le porte-parole du collectif, Lemboubou Cyrille.
Et d’ajouter “ à l’heure où nous sommes, la crise post-électorale de 2016 est désormais derrière nous. Cette page sombre de l’histoire a permis à notre pays de renforcer les outils institutionnels en vue de prévenir tout type d’incompréhension et de permettre à notre jeune démocratie de croître”.
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