L’équipe de la DGST-EAU était sur le terrain le mardi 13 mai 2019. Une visite de réactualisation qui a permis à cette entité qui a désormais la lourde responsabilité de s’occuper de la voirie de Libreville et de ses environs, de s’enquérir de l’état des sites qu’elle avait déjà visité en 2011 lors de la mise en place du projet. Elle entend faire le point avec la mairie centrale, avant d’entamer le processus d’accord qui liera la mairie de Libreville et la direction générale des services techniques de l’environnement, et au ménagement urbain (DGST-EAU).
Cette visite a conduit l’équipe de la DGST-EAU dans les sites suivants : la base voirie de Libreville, l’ancienne gare routière, les locaux de la société Clean Africa, le débarcadère du pont Nomba, le PK12, École dragage, Ambowe et la Cité des ailes.
Selon le directeur général et concepteur du projet de la DGST-EAU, Célestin Ndong Essono, la situation à première vue est très compliquée. La décharge de Mindoube que l’on présente comme un véritable problème ne l’est pas du tout, car les différentes sociétés qui ont gérées la voirie dans la commune de Libreville n’ont pas pris le temps de faire une étude de faisabilité qui allait permettre de cerner le cheminement des ordures entre les foyers et les bacs à ordure, entre les bacs et la décharge qui est le point de chute.Il faut surtout savoir que si il y a décharge aujourd’hui, c’est parce que la gestion des ordures et leurs transformations n’ont pas été mené. La situation alarmante des ordures doit être une affaire de tous car un environnement pollué est une chaine de contamination de maladies.
Dans les jours avenirs, un rapport net de la situation sur la voirie de la capitale gabonaise sera remis à la nouvelle équipe de la municipalité de Libreville qui rêve d’une capitale de nouveau propre.
Vany Corso Sima
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