Libreville, le 24 octobre 2023 (G9INFOS)- Alors que la restructuration des institutions gabonaises retient l’attention de la population, une bataille économique silencieuse se déroule entre certains opérateurs et les nouvelles autorités de Libreville. La junior pétrolière Assala Energy, membre du groupe Carlyle, opérant sur les sites de Rabi Kounga II, Toucan II, Bende M’bassou Totou II, exprime le désir de céder ses actifs.
Le revirement dans cette bataille survient avec l’arrivée au pouvoir du CTRI dirigé par le Général Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA. Sous l’ancien régime, cette cession semblait profiter à certains collaborateurs, mais le nouveau leadership répondait clairement aux intérêts de l’État gabonais au premier plan.
Selon des sources proches de la présidence, les nouvelles autorités compétentes de faire valoir le droit de préemption, en vertu de la loi n°002/2019 du 16 juillet 2019 portant code des hydrocarbures, notamment les articles 55 et 56. tendance internationale, avec d’autres pays tels que le Niger et le Mali, qui mettent leur indépendance économique au cœur de leur développement.
Si ces intentions se confirment, l’acquisition des actifs d’Assala par l’État gabonais pourrait changer radicalement l’économie du pays, compte tenu de l’importance du secteur pétrolier. La Gabon Oil Company (GOC), créée par l’État, œuvre pour les intérêts du Gabon dans le secteur pétrolier.
Dans le contexte de la transition, optimiser les revenus de ce secteur via un opérateur national est essentiel, et faire valoir le droit de préemption tel que prévu par l’article 55 du code des hydrocarbures ne serait pas significatif vers cette prospérité économique tant souhaitée.
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