Dans le cadre de la campagne de sensibilisation sur les Violences Basées sur le Genre en milieu professionnel, les cheminots de Franceville ont à leur tour été édifiés le 28 juin sur cette problématique. Une initiative saluée par les participants.
Entamée depuis quelques semaines déjà au sein de la Setrag, la caravane de sensibilisation sur les VBG a posé ses valises à la gare ferroviaire de Franceville, cadre d’échanges entre les experts de l’Observatoire de Défense des Femmes et de Parité et les Cheminots et Sous traitants de l’entreprise.
D’entrée de jeu, la consultante, experte en genre et psychologue Aimée Félicité Essono-Eny, a expliqué le bien fondé de la campagne de sensibilisation.
“Les questions de genre en milieu professionnel sont un peu plus accentuées que partout ailleurs, il est donc judicieux que les employeurs et employés s’imprègnent des règles de cette nouvelle donne, car notre société actuelle est truffée des inégalités ». « , à t-elle indiqué.
En effet, parler de genre n’est pas une question seulement de femmes ou d’hommes, mais des deux sexes.
“ C’est une question de tous car à plusieurs niveaux chacun peut constater ou subir une forme de violence que ce soit » ,a-t-elle ajouté.
Prenant la parole à son tour, Christine Nsa Mbenghan, consultante à ODEFPA a édifié les parties prenantes sur le cadre légal mis en place au Gabon pour efficacement lutter contre ce phénomène, notamment sur l’évolution contenue dans le code pénal qui est assez répressif sur toutes formes de violences, en termes de condamnation et d’amandes.
“ Les délits reprochés peuvent être : des pressions extra professionnelles, des promotions conditionnées par le canapé, des viols, crimes et délits envers les enfants, des coups et blessures volontaires, des rapports sexuels avec mineurs, des mariages forcés, des harcèlements moral ou sexuel en milieu professionnel etc…”, a-t-elle indiqué.
Ainsi, un guide de prise en charge dédié aux victimes des VBG a été présenté à l’assistance par, Sandrine Angha, personne-ressource à ODEFPA. L’objectif étant d’inviter les uns et autres de s’imprégner de cette réalité existante en entreprise.
“Laisser les délits impunis n’aident personne en société, il faut dénoncer toutes les formes de violence que l’ont subi”, a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, une équipe d’agents SETRAG a été formée sur cette question et elle devrait continuer à sensibiliser le personnel et à veiller à l’application des règles établies.
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