Les anciens salariés du Samu social gabonais, regroupés en collectif, ont engagé une action au tribunal administratif du travail, pour réclamer le paiement de leurs salaires, plus de 20 mois d’arriérés pour certains d’entre eux. Invité à comparaître à l’audience en cabinet, le 6 janvier dernier, au Palais de justice, le Coordinateur général du Samu social gabonais, Dr Yaba Wenceslas a choisi de ne pas se présenter.
Dans un pays marqué par l’impunité d’une classe de dirigeants, l’affaire qui oppose les ex employés du Samu social gabonais à leur ancien employeur cristallise tous les maux de la mal gouvernance. Les anciens salariés dénoncent les conflits internes, les pratiques de détournement des salaires, la dégradation de la réputation, les licenciements abusifs et massifs au mépris de la législation en vigueur.
Le collectif des agents licenciés du service d’aide médicale d’urgence, ont dans un premier temps porté une plainte à l’inspection du travail, pour réclamer leurs droits. Plusieurs fois invité à comparaître en séance de conciliation, Dr Yaba Wenceslas ne s’est jamais présenté. » Il dit que c’est lui la République ! « , révèle indigné Orcel Vianney Mickoto, le porte-parole du collectif.
Vraisemblablement, le coordinateur général du Samu social gabonais affiche du mépris envers ceux qui réclament leurs droits. Selon le porte-parole du collectif, ce serait un habitué des faits. Invité cette-fois à comparaître le 6 janvier 2020 à l’audience du tribunal administratif du travail, au Palais de justice, l’homme à nargué le juge, en brillant par son absence. Selon certaines sources, il serait en France. Dr Yaba Wenceslas est de nouveau attendu devant le tribunal le 15 janvier prochain. Une ordonnance par défaut sera certainement rendu sur les seuls prétentions de ses ex employés, s’il ne se présente pas à ce rendez vous.
Pierre Parfait Mbadinga
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