LIBREVILLE, 23 Novembre 2018 – Politique Jean Eyeghé Ndong, membre de la coalition de l’opposition gabonaise, a animé vendredi au carrefour Rio à Libreville, un meeting pour protester contre la décision numéro 219 / CC DU 14 novembre dernier rendue par la Cour Constitutionnelle ayant autorisé le vice-président de la République Pierre-Claver MAGANGA MOUSSAVOU à convoquer un conseil des ministres.
Malgré l’interdiction de cette manifestation populaire par le ministère de l’Intérieur, Jean Egheghé Ndong a donné du ton sur cette esplanade pour exprimer un sentiment d’inquiétude, tout en appelant à un rassemblement général à son QG ce samedi à Nkembo.
Son message a porté sur la revendication du pouvoir par Jean Ping, qui est le vrai président élu en 2016, mais que la présidente de la Cour Constitutionnelle, Marie Madeleine MBORANTSUO, aurait donnée perdant au sortir de cette échéance électorale. « Si nous nous plaignons, c’est à cause de l’absence de communication qui règne au niveau de l’Eta. Ali Bongo, élu ou pas, il se trouve que c’est lui qui est le président du Gabon, alors nous sommes inquiets à cause de son absence depuis un mois déjà », a déploré Jean Eyeghé Ndong, devant une foule venue nombreuse l’écouter.
En principe, poursuit le sénateur du 2ème arrondissement de Libreville, c’est la présidente du Sénat qui devrait assurer la continuité du service au plus haut niveau de l’Etat selon l’article 13 de la Constitution.
Il estime que le gouvernement gabonais devrait mettre en place une plate forme de communication pour informer les gabonaises et gabonais sur le bulletin de santé du président, Ali Bongo Ondimba qui, faut-il le rappeler avait été hospitalisé après avoir été victime d’un AVC en Arabie Saoudite.
Auteur : Willy-Arnauld NGUIMBI
C’est fort
C’est bien fait pour le pouvoir