Assigné à résidence au lendemain des élections présidentielles très contestées, l’opposant Jean Ping a finalement quitté le Gabon pour la France. Ce déplacement vers l’hexagone très étrange qui intervient à quelques mois seulement des joutes électorales suscite des interrogations au sein de l’opinion.
Après Bertrand Zibi Abeghe, c’est autour de Jean Ping de vaquer librement à ses occupations. Étonnante démarche pour le pouvoir de Libreville, qui décide de faire sortir de la cage,ces principaux dangers .
Jean Ping que beaucoup avaient déjà enterré,se refait une santé politique avec ce voyage vers Paris,qui ressemble à un arrangement politique du fait d’un timing jugé très étrange.
Alors son entourage, pour justifier cette sortie du pays évoquaient des raisons sanitaires,on verrait mal comment l’ancien président de la commission de l’Union Africaine pourrait quitter la métropole sans rencontrer les hôtes de l’exécutif français. Rappelons toutefois que, Jean Ping s’est envolé pour la France avec un passeport ordinaire.
Les services compétents, sans doute, sous les ordres venus du sommet du pouvoir, n’ont pas établi un passeport diplomatique à l’intéressé, pourtant Jean Ping reste un ancien ministre des affaires étrangères.
Jean Ping n’avait plus quitté son domicile sise aux Charbonnages depuis 2016.
L’exécutif en place empêchait le candidat malheureux de la présidentielle d’août 2016 de pouvoir sortir du pays. Cette interdiction jugée injuste pour certain, a brusquement pris fin ce lundi 12 juin.
En effet, l’ancien ministre des affaires étrangères a pu rallier la capitale française ce jour. Ce déplacement jugé ambivalent intervient dans un contexte particulier, marqué par des vives tensions entre le pouvoir d’Ali Bongo et l’opposition dite radicale incarnée par le natif d’Omboué.
Selon des sources affûtées,le déplacement de Jean Ping vers Paris aurait été facilité par l’Elysée, qui aurait demandé à rencontrer l’opposant afin d’entamer des pourparlers qui pourraient conduire vers un apaisement des relations entre les deux principaux challengers de la dernière présidentielle.
Arthur ASSEKO
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