Nommée ministre au lendemain de la présidentielle de 2016, Estelle Ondo s’est rapidement présentée comme le leader politique de la commune d’Oyem et du département du Woleu en multipliant des actions sociales sur le terrain, avec son mouvement J’aime Oyem, qui lui a permis notamment d’obtenir les suffrages des Oyemois aux dernières élections législatives.
Son élan d’actions est vraisemblablement mal appréhendé par certains cadres de la ville d’Oyem qui trouvent son mouvement très restreint. Ces derniers se sont regroupés en un autre groupement appelé Grand Oyem, soutenu avec grande habileté par la nouvelle coqueluche politique du département Woleu: Renaud Allogo Akue.
Moins d’un mois après son lancement officiel dans le chef-lieu de la province du Woleu-Ntem, le concept sociopolitique «Grand Oyem» fait déjà l’objet de critiques de la part d’une partie de la population.
Beaucoup doutent de l’appel à l’unité et au rassemblement lancé par les initiateurs de ce projet, censé conduire au développement de la ville et du département. Sur les réseaux sociaux, les filles et fils de la contrée semblent peu disposés à travailler ensemble pour cet objectif. La raison : beaucoup se sentent mis à l’écart.
Sur la toile, en effet, une autre personnalité d’Oyem est ciblée par les soutiens du «Grand Oyem» : Estelle Ondo. La ministre de la Famille et de l’Égalité des chances serait mal vue par certains, qui souhaiteraient la voir partir du gouvernement. En réalité, croit savoir un supporteur de la ministre, » ce mouvement est le cheval de Troie de l’entourage de Renaud Allogho, qui veut devenir le nouveau leader politique d’Oyem à la place d’Estelle Ondo. Sinon, comment comprendre qu’en tant que première autorité politique de la ville et du département celle-ci n’ait pas été invitée à rejoindre le mouvement ?».
Pour certains, qui soupçonnent le directeur général de la CNAMGS d’être l’instigateur des attaques contre la ministre, le concept «Grand Oyem» serait «une copie» du mouvement J’aime Oyem.
L’avenir nous en dira plus.
V. Corso SIMA
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