Le pouvoir de Sylvia Bongo semblerait s’étendre sur d’autres sphères de la vie politique du pays. Et effet, plusieurs bruits de couloirs révèleraient que la première dame aurait pris le contrôle du pays et qu’elle pousserait même en sourdine pour que son fils aîné succède à Ali Bongo dès 2023,et le parti démocratique gabonais n’échapperait donc pas à cette influence sans cesse grandissante et surtout imposante jusqu’à reporter son congrès prévu pour le 12 décembre.
Plus que deux ans avant la prochaine élection présidentielle et l’étau semblerait se resserrer autour du chef de l’État qui devrait désormais subir les caprices féminines de son épouse qui serait prête à réaliser le sacrifice suprême pour matérialiser l’ascension politique de son fils Noureddine Bongo. Cette dernière souhaiterait propulser son protégé à la tête du pays dès 2023.
Des appétits de pouvoir qui lui auraient poussé à demander à plusieurs hauts cadres du parti démocratique d’organiser le congrès à l’absence de Dodo Bouguendza, secrétaire général du parti de masse. Une manœuvre très vite démantelée par les lieutenants avisés du distingué camarade Ali Bongo Ondimba.
Et au retour donc de son déplacement de l’étranger , Dodo Bouguendza aurait rencontré Ali Bongo Ondimba pour comprendre les tenants et aboutissants de la démarche de Sylvia Bongo. C’est donc en toute logique que le distingué camarade aurait proposé de reporter le congrès, un temps annoncé pour se tenir le 12 décembre 2021.
Un report qui sonnerait peut-être comme un sentiment de dépit pour Ali Bongo. Comme une contrainte, le chef de l’exécutif serait poussé par son épouse à choisir entre le famille biologique et la famille politique. Une retraite anticipée, voilà ce que Sylvia souhaiterait à l’actuel président de la République et connaissant la persévérance de la première dame, le PDG n’est pas arrivé au bout de ses peines.
Le secrétaire général du PDG devrait d’attendre à un déluge d’intimidation. Si aucune date n’a été arrêtée pour la tenue du congrès, son report est lui symptomatique d’un malaise politique généré sans par des brouilles familiales sans fondement consistant.
Par Fredo Le Gaboma
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