Depuis sa sortie de prison en septembre dernier, Bertrand Zibi n’a de cesse d’occuper le terrain. Du Gabon aux Etats Unis en passant par la France, le toujours soutien de Jean Ping cristallise à lui seul, la météo politique gabonaise. Ces récentes déclarations sur les antennes de TV5 Monde semblent amplifier les soupçons d’une possible candidature à la présidentielle de 2023.
Pousser Jean Ping vers la sortie, par la suite se mesurer à Alexandre Barro Chambrier jusque-là peu convaincant, la stratégie de l’ancien député de Minvoul est bien huilée pour être la nouvelle vedette de l’opposition. « Mon contrat avec Monsieur Jean Ping prendra fin le 31 décembre 2022 », a-t-il indiqué sur TV5 Monde.
Une déclaration aux allures d’un coup de pression exercée sur l’ancien candidat de 2016 qui bénéficie toujours d’un soutien important du peuple. Le dessin actuel semble l’écarter du jeu. Toutefois, sa consigne risquerait d’être capitale pour celui qui aura bénéficié de son soutien.
À y voir de près, seul Jean Ping pourrait doucher les ambitions de Bertrand Zibi Abeghe même après lui avoir donné un ultimatum. Une stratégie pour contraindre Jean Ping à lui transmettre le flambeau. Ce qui serait juste au regard du lourd tribut que l’homme de Minvoul a payé en passant six ans de son existence derrière les barreaux.
Au regard de ce qui fait aujourd’hui sur le terrain, le «Ngnaboro» sera sans trop de doutes dans les starting-blocks l’année prochaine. Celui qui se réclame d’être l’héritier politique du défunt André Mba Obame n’entend pas laisser l’occasion d’écrire davantage l’histoire politique du Gabon. Au-delà de la passion qui l’anime, Bertrand Zibi Abeghe a pour mission de libérer le pays à en croire ses déclarations incessantes.
Laisser une Réponse