La maison Politique 12e Congrès ordinaire du PDG : roulé dans la farine, René Ndemezo’o Obiang connaît une triste fin?

12e Congrès ordinaire du PDG : roulé dans la farine, René Ndemezo’o Obiang connaît une triste fin?

12e Congrès ordinaire du PDG : roulé dans la farine, René Ndemezo’o Obiang connaît une triste fin?

Le 12e congrès du Parti Démocratique Gabonais tenu du 23 au 24 décembre 2022 a été l’occasion de confirmer certaines grandes figures du parti et de promouvoir également d’autres. Si certains pensaient se faire à nouveau une place au soleil, grande a été la désillusion. C’est le cas de René Ndemezo’o Obiang.

 

Mobilisation de masse, soutien indéfectible apporté au grand camarade, voilà sans doute les principaux enseignements à retenir du 12e congrès ordinaire du Parti Démocratique Gabonais. Cette grande rencontre politique qui précède la future présidentielle a mis sans conteste fin aux rêves de l’actuel Président du conseil économique, social et environnemental et sa clique.

Après avoir acté définitivement la mort de sa formation politique de Démocratie Nouvelle le 3 septembre dernier à Bitam, René Ndemezo’o Obiang pensait retrouver sa place privilégiée au sein des rangs du parti dirigé par Ali Bongo Ondimba. Si les closes des accords qui ont précédé la fusion/absorption PDG- DN restent toujours mystérieuses, l’opinion s’accordait à dire que la bande à René se fera une place dans le grand parti de masse.

On attendait au moins voir les lieutenants du “Capo » s’octroyer les minables vulgaires postes, au final, rien a été fait. De cette Saga politique déroutante et paradoxale, il semblerait que Patrick Eyogo Edzang, ancien disciple de René Ndemezo’o a bien anticipé sur ce qui ressemble aujourd’hui à une humiliation en activant rapidement ses réseaux pour se retrouver même au cœur de l’appareil du PDG.

Ce qui s’apparente à une gifle infligée à René Ndemezo’ Obiang et sa suite jette un flou sur les relations entre ce dernier et le pouvoir alors que la présidentielle arrive à grand pas. Toutefois, l’état-major du PDG a bien huilé sa stratégie en jouant avec le temps pour pouvoir effriter progressivement l’hégémonie politique de René Ndemezo’o à Bitam.

Si sa popularité reste sans conteste importante dans le département du Ntem à Bitam, la bande à Charles Mvé Ella s’est faite une place non négligeable dans les cœurs de nombreux bitamois. Alors, le PDG estimerait qu’il peut désormais bien exister sans à Bitam sans le “Capo ». La fracture s’amplifiera-t-elle davantage ?

À ce qui se dit, oui. À la table du dîner offert par Charles Mvé Ella quelques heures après les travaux du congrès, un absent de marque, René Ndemezo’o Obiang.

Tello Le Cheval Blanc

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