Au terme du procès en diffamation dont la décision a été rendue publique le mercredi 3 février dernier, il en ressort que le journaliste Stive Roméo Makanga a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Ce qui est important de signaler ici c’est que l’affaire opposant l’ancien vice-président au journaliste ne concerne en rien le scandale pour lequel le président du Parti Social Démocrate (PSD) a été limogé, à savoir celui lié à la disparition des 353 conteneurs du kévazingo.
Il s’agit biensûr d’un procès en diffamation, dont la compétence du tribunal de première instance de Libreville a été avérée.
Il serait donc mensonger de faire croire à l’opinion, ainsi qu’il en a été vendredi 5 février courant, que la décision du 3 février dernier vise à blanchir l’ancien vice-président parcequ’au regard des compétences des juridictions judiciaires gabonaises, la juridiction susmentionnée ne saurait être compétente pour statuer sur des faits de crimes financiers.
Il est vrai que le journaliste a été reconnu coupable pour des faits de diffamation, reste donc aussi à l’ancien vice-président de comparaître devant la juridiction compétente, en l’occurrence la cour criminelle spéciale (CCS) pour apporter des preuves corroborant son blanchiment, comme il le prétend.
Il est donc plus que judicieux que la Cour criminelle spéciale se saisisse de cette affaire, afin que les coupables paient une bonne fois pour toute pour leurs crimes financiers. Et lorsqu’on sait que plusieurs ont laissé des plumes de par le limogeage décrété par le chef de l’État lui-même.
Voici les préoccupations qui devraient faire réagir qui de droit. Les gabonais attendent avec un ardent désir l’épilogue de cette affaire.
Qui croit-on tromper ?
L’enfant du bled
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