Une taxe supplémentaire s’élevant à la maudite somme de 500 francs suscite des mécontentements dans le secteur de la pêche au bord du fleuve Ogooué dans la commune de Lambaréné.
Une cinquantaine de jeunes exerçant dans le secteur de la pêche(revendeurs de poisson) dans la ville du “grand blanc » sont aujourd’hui contraints de payer une taxe de plus.
C’est environ 50 jeunes revendeurs de poisson qui sont montés au créneau face à la nouvelle décision les visant.
Ces derniers, en plus de payer la carte revendeur qui s’élève à 10.000 francs par an, les frais de conservation des produits issus des eaux du fleuve, les sachets d’emballage, doivent encore s’acquitter quotidiennement de la taxe qui varie entre 300 et 500 francs selon le secteur d’activité pour avoir accès au centre.
Une somme pourtant dérisoires, mais une taxe de trop pour ces nombreux jeunes. “Quand tu arrives le matin, tu trouves déjà le portier qui est là sur place et tu es obligé de payer 500 francs si tu as la marchandise.
Si tu n’en as pas, tu paies toujours pour aller attendre les pirogues et ça ne nous plaît pas », a laissé entendre un revendeur de poisson.
Pour ces jeunes qui travaillent sur ce site, c’est une taxe de plus qui vient s’ajouter aux nombreuses dépenses déjà effectuées.
Depuis près d’un an aujourd’hui, ce secteur connaît des remous: la réduction du temps de travail, la difficulté de trouver des clients.
La pandémie de coronavirus est venue mettre à mal un secteur pourtant jadis florissant.
Ces jeunes compatriotes lancés dans la débrouillardise éprouvent d’énormes difficultés pour pouvoir joindre les deux bouts.
Cette nouvelle taxe vient alors noyer dans les eaux de l’Ogooué leurs maigres revenus obtenus à la sueur du front.:
Anne Ngouandjima, Correspondant MOYEN-OGOOUÉ G9INFOS.
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