La maison Politique [Politique] Gabon/Ralliements au PDG :Le calme avant la tempête ?

[Politique] Gabon/Ralliements au PDG :Le calme avant la tempête ?

[Politique] Gabon/Ralliements au PDG :Le calme avant la tempête ?

La présidentielle 2023 arrive à grands pas et les transactions en vue de renforcer les différents blocs politiques battent déjà leurs pleins. Les mouvements observés depuis plusieurs mois sont pour l’heure à sens unique et le scénario risque de nous accompagner jusqu’à l’échéance prochaine.

Longtemps malmenée, l’opposition gabonaise a-t-elle opté pour une autre stratégie afin d’atteindre le cœur du pouvoir ? La vulnérabilité de cette opposition ressemble à un calme avant l’arrivée d’une tempête à craindre.

Le parti démocratique gabonais n’avait jamais été aussi en si bonne posture avant une présidentielle. Les nombreux ralliements enregistrés au cours de ces derniers mois trahissent clairement les ambitions du légendaire parti de masse.

René Ndemezo’o Obiang,Massavala,Féfé Onanga…,beaucoup sont ces anciens compagnons de Jean Ping qui ont claqué la porte de l’opposition pour rejoindre le parti au pouvoir. Cette transhumance politique toujours difficile à cerner donne pour le moment un avantage très significatif au promoteur du slogan «l’avenir en confiance».

Après deux mandats, Ali Bongo semble s’avancer vers les starting-blocks pour briguer à nouveau la magistrature suprême et à bien y regarder, l’actuel locataire du palais du bord de mer de Libreville marche pour le moment sur une voie royale soigneusement bien tracée.

L’opposition en panne de vitesse et sans véritable leader doit toujours surmonter les caprices de ses vieux démons. Il est difficile de dénombrer les nombreuses défections qui pilonnent les ambitions déguisées d’un bord politique aujourd’hui aux abois et qui reste sans réaction. C’est donc un silence cathédrale qui règne dans les rangs de Ping et Barro Chambrier.

Un calme avant la tempête ?

Comme privée de ses griffes, l’opposition gabonaise est loin d’être offensive à l’approche de la période fatidique de 2023. Est-ce une simple stratégie? Si oui, elle ne semble pas galvaniser les troupes qui demeurent sans repères.

Encore donc deux ans pour mettre en place un nouveau dynamisme et mieux s’armer. Alexandre Barro Chambrier et Jean Ping seront-ils vraiment de la partie en 2023? Difficile de se prononcer mais dans tous les cas un poids lourd sera contraint de s’éclipser pour laisser la place à l’autre.

Cette élection à deux tours constituera également un test pour certains opposants qui refusent toujours de taire les égos.

Le calme observé dans la sphère politique nationale actuelle pourrait alors inquiéter car on imagine pas Ali Bongo rempiler facilement pour un troisième mandat pour faute d’adversité .

C’est donc un éveil permanent qui s’impose à tous les acteurs politiques prêts à concourir à la très attendue présidentielle de 2023. Attention donc à une possible tempête.

Igor Ngoma

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