La violence répressive qui s’est abattue ce matin sur le rassemblement des acteurs syndicaux et partisans du Mouvement social des travailleurs gabonais vaillants ( MSTGV ), à l’esplanade du ministère de la Fonction publique, fait monter d’un cran la mauvaise perception des forces de l’ordre dans une partie de la population.
Le rassemblement était organisé pour exercer des pressions sur la ministre de la Fonction publique, afin qu’elle fasse appliquer les résolutions prises par le gouvernement gabonais. Entre autres, la régularisation administrative et financière des agents de la Fonction publique et des personnes récemment mises à la retraite.
Le rassemblement à soudainement été noyé sous les gaz lacrymogènes. Les manifestants ont été violemment dispersés par les forces de l’ordre déployées au ministère de la Fonction publique. Pierre Mintsa le leader du MSTGV a été interpellé, selon des témoins.
Si les rassemblements sont interdits en raison de l’épidémie du Coronavirus, les manifestants dénoncent la violence répressive des forces de l’ordre. La stratégie de maintien de l.ordre mise en place par le pouvoir est tout bonnement hallucinante.
L’objectif semble de terroriser et de frapper au hasard. Vous participez à une manifestation syndicale ? Attention : vous risquez de suffoquer sous les gaz lacrymogènes, de perdre un œil ou d’être ramassé par la police et jeté en prison pour des motifs effarants ( présence à un rassemblement non autorisé, volonté de commettre des violences…). Les observateurs s’inquiètent de la poussée des violences policières. Pourquoi cette tendance ? L’une des raisons, l’abus de pouvoir.
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