La maison Société HÔTEL DE VILLE & RACKET: LES FAITS DIVERS S’ACCUMULENT

HÔTEL DE VILLE & RACKET: LES FAITS DIVERS S’ACCUMULENT

HÔTEL DE VILLE & RACKET: LES FAITS DIVERS S’ACCUMULENT
Des agents du service Transport de la mairie de Libreville sont accusés d’abus d’autorité et de tentative de racket. Des faits dénoncés par une fonctionnaire du ministère des Eaux et Forêts, dans le quotidien L’Union.
Le quotidien L’Union rapporte une nouvelle scène insolite. Des agents du service Transport de la mairie de Libreville ont tenté de rançonner une fonctionnaire du ministère des Eaux et Forêts, le lundi 25 mai 2020, au PK 8, au motif que celle-ci avait embarqué dans son véhicule, une femme âgée et son petit-fils.
Le phénomène, à en croire certains compatriotes, perdure depuis des années. Les agents municipaux, après avoir bloqué les documents de la fonctionnaire, ont finalement opté pour un arrangement à l’amiable : ils lui ont exigé le paiement de 30 mille francs pour récupérer ses documents. Ce que
la dame refuse, estimant ne rien se reprocher.
Elle a confié ceci à nos confrères de L’Union: « Il était environ 9 heures au PK 8, alors que je regagnais mon bureau, une vieille dame et son petit-fils allaient dans ma direction.
Pris de pitié, je les ai embarqués pour leur rendre service. Je suis surpris de voir des personnes en civil, se présentant comme des agents de la mairie de Libreville, bloquer mes documents en me signifiant que je n’ai pas le droit de transporter des personnes.
Ils n’ont même pas voulu écouter mes explications. Ils m’ont donné un numéro de téléphone pour que je puisse négocier, avant que le dossier n’arrive à l’Hôtel de Ville. Ce que j’ai refusé.
En arrivant à l’Hôtel de Ville, on m’a demandé de débourser 30 000 francs au lieu de 100 mille francs, pour récupérer mes documents.
Jusque-là, je ne comprends toujours pas pourquoi je devrais payer pour récupérer mes papiers. Je vais saisir la justice à ce sujet d’ici peu« , a promis la dame.
Les agents du service Transport de la mairie de Libreville, font généralement dans le racket au sein de la Commune de Libreville. De la pose de sabots de Denver pour bloquer les véhicules en mauvais stationnement avec encaissement de la somme de 10 à 20 000 francs CFA pour enlever le sabot Amende pour exercice illégal des Transports en commun. Ces prestations sont naturellement annoncées comme officielles, pour le bien du plus grand nombre, mais quand on y regarde de près, les agents du service Transport de la mairie de Libreville imposent des taxes parallèles. Des sommes d’argent qui circulent dans des circuits qui n’ont rien de publics. Au moment où on assiste à une recrudescence de scandales et faits divers liés à ce phénomène, un seul mot d’ordre: vigilance.
Source : L’Union

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