On s’en souvient de l’accession au pouvoir d’Ali Bongo en 2009 qui avait été des plus rudes et décriées. Près de 13 ans de règne après l’homme semble avoir mis le monde à ses pieds. Même les opposants les plus radicaux s’accordent tous aujourd’hui à saluer un pouvoir qui est pourtant conspué par une grande partie de l’opinion publique.
Au Gabon,le jeu politique n’a jamais été sincère,du moins en ce qui concerne les principaux acteurs eux-mêmes. Qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir,le syndrome de l’hypocrisie fait des ravages partout. Et à la proche de la présidentielle,les appels à la candidature d’Ali Bongo sifflent nos oreilles. Les mérites du distingué camarade sont exhibés et le sentiment que personne ne peut faire mieux s’empare de toute l’élite politique, “seul Ali Bongo ».
Le chef de l’exécutif serait-il dupe ? Pas si sûr !
“On te soutient et tu preserves nos intérêts », voilà l’éternel deal qui a toujours constitué le neud des alliances politiques dans notre pays depuis des lustres. Ceux qui s’étaient éloignés du “restaurant » essaient de revenir dans la tanière en rassant les murs.
Aujourd’hui,la seule stratégie est de faire la promotion de la politique du chef de l’État même sans avoir eu le quitus de ce dernier. Cet élargissement de la mouvance présidentielle est le symbole d’un jeu basé uniquement sur les intérêts des uns et des autres. Qui est réellement de coeur avec Ali Bongo ? Personne ! Les aboiements de certains leaders de l’opposition ont quel but ? Dans tous les cas,Ali Bongo reste avisé.
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