Après Bilie-By Nze, au tour de Maganga Moussavou, ancien Vice-président d’Ali Bongo de pleurer la mangeoire perdue ?

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” Tous veulent revenir à la soupe ! Maganga Moussavou dit que la parabole du chasseur et le sanglier relatée avec Maestria à Oyem par le Général Président Oligui Nguema est fausse parce que plusieurs chasseurs étaient aux trousses du sanglier. Si tel serait le cas, la vérité des faits est apparue aux yeux des gabonais de manière implacable : un seul chasseur, le CTRI avec à sa tête le Général Oligui Nguema parvint à arracher le sanglier des mains de la Young Team. Où était le Chasseur Maganga Moussavou ? Ce dernier devrait savoir qu’on décerne toujours le ballon d’or au footballeur le plus brillant et non aux prétendants ”

 

Algorithme de résolution…

 

Décidément, au Gabon, les vieilles habitudes ont la peau d’éléphant. En effet, après le coup de la liberté du 30 août 2023 soldé par la chute de la bande à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs qui écumaient le Palais du Bord de mer, la quasi-totalité des gabonais clochardisés par le régime déchu et ses complices de la vieille classe politique tous bords politiques , la société civile politisée et la diaspora des per-diem, a cru , entre autres, à un vrai changement de paradigme, à la fin de la gastropolitique. Que nenni ! bien au contraire, les auteurs de ces vieux reflexes pathogéniques font feu de tout bois pour revenir à la soupe militaire !

 

Entre chantage politique, sabotage de la transition, boycott du Dialogue national inclusif d’avril dernier par des complices de l’ancien système curieusement maintenus aux affaires par le CTRI ; tentative de coup d’Etat scientifique envers les militaires au pouvoir à Libreville, place désormais à une redoutable guerre de communication autour du OUI et du NON au referendum à venir.

 

Comme si cela ne suffisait pas, au tour de Pierre-Claver Maganga Moussavou, ancien Vice-président d’Ali Bongo de sortir du bois pour exiger sa part de gâteau en mondovision !

 

En effet, via la rubrique « l’échange » d’un journal national en ligne, Maganga Moussavou a déroulé un narratif aux allures de pleurs de la perte de son pouvoir sous l’ancien régime !

 

Membre de la vieille classe politique gabonaise aux affaires depuis les 90 ans sans avoir pu transformer le Gabon en un pays de cocagne, ce nonobstant les potentialités économiques astronomiques visibles , Maganga Moussavou a, entre autres, accusé le Général Président Oligui Nguema de s’être accaparé du sanglier tout seul ,alors qu’il n’était pas le seul chasseur , de l’avoir exclu du Dialogue National Inclusif d’avril dernier, d’ avoir disqualifié la vieille classe politique pour bénéficier seul d’un boulevard présidentiel post transitionnel . Maganga Moussavou a également reproché aux Prélats gabonais, pièces maîtresses du DNI d’avril dernier, d’avoir renforcé la disgrâce de l’ancienne classe politique, alors que leur statut de serviteurs de Dieu aurait dû les amener à encourager l’union lors dudit DNI.

 

Visiblement désespéré, l’ancien Vice-Pdt d’Ali Bongo est arrivé à convoquer l’ère du mythique Président feu Hadj Omar Bongo Ondimba, une ère marquée par l’organisation d’une foultitude de Dialogues et conférence nationale souveraine avec comme point d’achèvement : le partage du gâteau qu’il a qualifié d’arbitrage.

 

Dans tous les cas, la sortie médiatique de l’ancien Vice-président d’Ali bongo permet de réaliser à quel point le système déchu a érigé la gastropolitique en norme de gouvernance au point d’en avoir fait un reflexe pavlovien auprès de la classe politique gabonaise tous bords politiques confondus, la société civile politisée ; les activistes clasheurs insulteurs, la diaspora des per-diem, entre autres.

 

Pis, l’’immobilisme politique étalé en mondovision par Maganga Moussavou a atteint son apogée quand, dans son interview, à la suite du dernier PM d’Ali Bongo ou de la Young Team, il affirme de manière péremptoire que la place des militaires gabonais, auteurs du coup d’Etat qualifié de coup de la liberté, est dans les casernes, que la gestion du Gabon doit revenir aux politiques !

 

Mais de quels Politiques fait-il allusion ? Là est le hic.

 

Il faut dire qu’à l’approche du référendum, un moment historique où les gabonais vont devoir se prononcer sur la nouvelle constitution en rédaction, le Général Président Oligui Nguema et ses frères d’armes du CTRI au pouvoir à Libreville, sont malmenés dans les media par des pontes et complices du système déchu écartés du DNI au profit de nouveaux Faciès issus pourtant de leurs partis politiques respectifs, et par des éléments de la société civile politisée nommés par le CTRI au sein des institutions transitionnelles !

 

Après avoir coopté une pléthore d’activistes clasheurs- insulteurs dépourvus d’épistémè selon une certaine opinion nationale, tout le monde constate, pour le déplorer, que depuis l’appel de Tchibanga du Général Président, aucun coopté civil du CTRI n’a le kung-fu politique nécessaire pour affronter arguments / arguments des partisans de l’ancien régime, épris d’un inquiétant désir d’éternité politique.

 

Hier, lundi 05 août, le député nommé Gérard Ella Nguema a essayé de déconstruire le narratif anti CTRI de Bilie By Nze,Maganga Moussavou et Germain Iloko.

 

Malheureusement, une certaine opinion nationale dit avoir assisté à une insipide scène de comédie politique nétiquette et rien de plus.

 

Et pourtant, il va pourtant falloir que ces cooptés du CTRI, désormais éloignés de la faim puissent justifier leur pain, vin et plaisirs obtenus grâce au CTRI en allant répondre à ceux qui veulent chasser les militaires du pouvoir. Car, disons-le clairement, au plan politique, il ne revient pas aux militaires du CTRI de jouer au jeu du chat et de la souris avec ceux qu’ils ont renversés du pourvoir.

 

Qui au sein de la classe politique, de la société civile politisée ; au sein des activistes clasheurs-insulteurs cooptés par le CTRI pour répondre sans insultes, sans arguments de la force mais par la force des arguments à Maganga Moussavou et à Bilie-by Nze , deux bêtes politiques au cœur des arcanes du régime déchu ?

 

Au regard des tergiversations visibles des cooptés du CTRI, la réponse à cette question parait évidente : Personne.

 

Et pour cause, tout laisse présager que ceux des cooptés du CTRI qui s’attaqueraient à ces deux politiques ayant visiblement roulé pour de système Bongo depuis des années, la boite de pandore pourrait s’ouvrir. Pour le coup, les Gabonais pourraient alors découvrir que plusieurs cooptés du CTRI que certains prennent pour des muses politiques seraient tout sauf des Colombes politiques, que beaucoup ont été opposants diurne sous l’ancien régime, mais collabos nocturnes

 

En posture d’aigri politique supportant mal sa disgrâce politique,voire le renouvellement des élites politiques, Maganga Moussavou n’a pas dit la vérité dans son interview.

 

-Au sujet du sanglier évoqué par le Général Président Oligui Nguema à Oyem, Maganga Moussavou dit qu’il y avait plusieurs chasseurs sur les trousses du sanglier. Sauf que les faits historiques montrent clairement que ledit sanglier avait déjà été récupéré par la Young Team. La proclamation de la victoire d’Ali Bongo le 30 août 2023 par le CGE l’atteste de manière implacable.

 

Question : Où était alors le chasseur Maganga Moussavou pour s’opposer à cette énième imposture, voire forfaiture au sommet de l’Etat ?

 

En revanche, c’est bel et bien le chasseur appelé CTRI avec à sa tête le Général Oligui Nguema qui est allé arracher le sanglier entre les mains de la Young Team. Il est donc clair que, celui qui se bat pour quelque chose, c’est à lui la chose.

 

Habitués à la théorie du pourrissement politique soldée sous Hadj Omar Bongo Ondimba et sous Ali Bongo Ondimba par l’organisation des Dialogues, des conférences et le partage des postes, les pseudos chasseurs du 30 août 2023 ont été doublés par le vrai chasseur qui s’est accaparé du sanglier.

 

Vu sous cet angle, victime de ses propres turpitudes politiques, Maganga Moussavou fait montre de mauvaise foi politique en qualifiant le Général Président Oligui Nguema, l’actuel maître des horloges et de la météo politique dans le pays d’usurpation politique. Le Ballon d’or France Football / FIFA est généralement décerné à un footballeur, le meilleur de tous et non à toute son équipe.

 

-Au sujet du DNI d’avril, Maganga Moussavou peut-il jurer la main sur le cœur que son Parti politique, le PSD n’a pas participé à cette grand-messe ? Aurait-il eu la même attitude si c’est son clan qui avait été coopté pour le DNI ?

 

-Au sujet des Prélats qu’il accuse d’être clivant, c’est bel et bien ces hommes de Dieu qui, en 2020, en plein covid-19, livrèrent un combat spirituel épique contre des marabouts et autres forces négatives sollicités par la Young Team pour endormir l’éveil patriotique et nationalistes du peuple gabonais, ce dans l’optique de voir le Gabon tomber définitivement entre les mains de la Young Team, un groupuscule d’imposteurs bourré de gabonais d’adoption. On n’a pas beaucoup entendu Maganga Moussavou à cette période.

 

N’eût été le combat spirituel remporté par cette église gabonaise contre les marabouts de la Young Team, les militaires au pouvoir à Libreville n’aurait pas eu la force et le courage de renverser un régime de plus de 50 ans aux affaires, ce sans effusion de sang.

 

Voilà la vérité des faits. Le reste n’est qu’enfumage et gastropolitique.

 

Par David Zang MENGUE 

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