02 juillet 2021,02 juillet 2022,un an jour pour jour que le jeune Nkogho Mvé Séverin a été assassiné froidement. Ce meurtre effroyable avait sérieusement ébranlé l’ensemble du département du Ntem. C’est donc avec beaucoup de tristesse que “Billet retour » revient sur cet événement douloureux et qui pourrait dépasser l’entendement humain !
L’assassinat de Nkogho Mvé reste sans doute le fait de société majeure qui aurait marqué l’année 2021 dans le département du Ntem à Bitam. En effet, dans la nuit du 1er au 02 juillet 2021,un jeune garçon avait été victime d’un assassinat monstrueux.
Ce dernier s’était vu trancher le cou au quartier Bitam aux environs de 3 heures du matin. Suite à ce drame, l’opinion continue à s’interroger sur les mobiles de cet assassinat un an après.
Qui a assassiné celui qu’on appelait affectueusement “Séssé » ? Pourquoi ? Aujourd’hui, il est toujours difficile de cerner avec exactitude les contours de ce fait horrible. Pourtant, ces amis, parents et connaissances s’accordent tous à dire que le défunt était un jeune sans histoire.
Toutefois, comment comprendre que ce jeune élève du lycée privé les Archanges ait été sauvagement tué ainsi. Est-ce peut-être une affaire de petites amies qui aurait mal tourné avec un ou plusieurs jeunes de la ville ?
La méthode ressemblerait à un règlement de compte L’hypothèse d’un crime rituel avait également été évoquée, mais elle reste à prendre avec des pincettes. Ce meurtre était intervenu dans un contexte bien différent et surtout marqué par la crise liée à la Covid-19.
Il était interdit de circuler au-delà de 21 heures du fait d’un couvre-feu qui était instauré à cette époque dans tout le pays. Dans tous les cas, la violence avec laquelle, ce jeune avait été exécuté cacherait certainement un problème bien plus profond, mais qui demeure toujours mystérieux.
Un an après, la douleur du drame reste entière et au-delà du questionnement, c’est la juste qui est jusqu’à ce jour réclamée par les parents qui ne cessent de constater l’immense vide laissé par Nkogho Mvé.
Dans cette affaire du moins déroutante, les éléments de la police judiciaire avaient fait montre d’une exemplarité appréciée par tous. Les enquêtes menées par ces derniers avaient toutefois permis de mettre la main sur quelques individus. Mais à la question de savoir s’ils sont les coupables véritables ?
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Par Arthur ASSEKO
