L’année 2021 qui vient de s’achever aura été celle du crime, des morts effroyables en cascade dans une localité de Bitam habituée à la terreur et à la psychose. Le meurtre qui a retenu l’attention de la communauté « bitamoise » reste celui de Sévérin Nkogho Mvé, un jeune homme de 29 ans dont le cou avait été tranché dans la nuit du 1er au 2 juillet 2021 au quartier Bitam 1.
Revenir sur ce fait encore vivace et saignant nous plonge dans une série d’interrogations dans la quelle se dégagent des hypothèses émanant des profanes qui s’inspirent toujours des tragédies cinématographiques. Six mois après l’irréparable, le ou les coupables n’ont toujours pas été retrouvés.
Pourtant habituée à la barbarie, Bitam, à l’annonce de l’assassinat de Nkogho Mvé, le monde a semblé s’arrêter pour laisser place au vide mais surtout au questionnement. Élève en classe de 1ère A1 au lycée privé les Archanges, Sévérin avait rendu l’âme suite à un traitement inhumain infligé par des individus sans cœur qui ne lui auront pas laissé un brin d’espoir de pouvoir s’en sortir d’une entaille chirurgiquement causée par un outil très tranchant. D’après plusieurs sources, les faits se seraient peut-être produits entre 3 heures et 4 heures du matin dans la nuit du 1er au 2 juillet 2021.
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Toutefois, difficile de comprendre ce que ce jeune homme sûrement guidé par l’esprit de mort faisait dehors dans les couloirs obscurs du quartier à ce moment précis de la nuit alors que le couvre-feu battait encore son plein à l’époque. Ce jeune sans histoire, doit-on, semble avoir été victime d’un règlement de compte. Pour quelle raison ?
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Malgré le travail de fourmis réalisé par les éléments de la police judiciaire basés sur place à Bitam, les véritables coupables restent toujours inconnus. Les enquêtes ont toutefois permis de mettre la main sur quelques individus aujourd’hui incarcérés à la maison d’arrêt d’Oyem. Pour la famille, la plaie continue de faire beaucoup mal et le temps qui passe tue les espoirs de retrouver les bourreaux et de pouvoir rendre justice un jour.
Arthur ASSEKO