La maison Culture CAASG: un collectif pour défendre les droits et le métier d’artiste

CAASG: un collectif pour défendre les droits et le métier d’artiste

CAASG: un collectif pour défendre les droits et le métier d’artiste
En cette période où le secteur culturel est durement touché par la crise sanitaire, les artistes gabonais s’unissent pour porter ensemble leurs revendications. Le 30 octobre 2020, ils ont procédé à la présentation officielle du Collectif des Acteurs des Arts et du Spectacle au Gabon ( CAASG ) qui vise à défendre les demandes affluents du secteur culturel et à valoriser le statut de l’artiste.
Le bureau de coordination générale du CAASG
La récente création du CAASG est une démarche expliquée par le coordinateur général du Collectif Melchy Obiang.  » Cet important rassemblement d’artiste et d’acteurs de toute sensibilité, se veut être une dynamique de valorisation de leur statut, de leurs métiers et de leurs aspirations. Mais aussi une force de travail et de propositions concrètes pour accompagner notre tutelle le ministère de la Culture et des Arts, dans la mise en place d’une véritable politique culturelle au Gabon « , a-t-il indiqué.
Vue de quelques membres du CAASG
Espérance Ngaba, Arnold Djoud ou Lauriane Ekondo
En font partie, les artistes Espérance Ngaba, Arnold Djoud, Lauriane Ekondo mais encore Malone, Aimée Délia Biloumi Ndjaly, la réalisatrice Noëlla Na et bien d’autres.
 » Au delà du statut de l’artiste, le CAASG compte aller plus loin encore en nouant une collaboration agissante et permanente avec les différents organes chargés de promouvoir, protéger et accompagner les artistes et les acteurs culturels. ( … ) Le BUGADA, l’Office National de Développement du Sport et de la Culture pour notre épanouissement professionnel. Plutôt que de les combattre et les boycotter, nous devons nous en approprier pour ensemble développer des rapports de travail à même de nous permettre d’exister et d’exercer autrement «  a poursuivi Melchy Obiang.
De gauche à droite : Malone, Aimée Délia et Noëlla Na
 » Il est temps que la culture et l’art cessent d’être les parents pauvres d’un environnement économique qu’ils peuvent fortement contribuer à booster. « 
Autre préoccupation évoquée par les acteurs culturels : le budget de fonctionnement net de 5 117 898 362 de francs CFA accordé au ministère de la Culture et des Arts dans la loi de finances 2020 est jugé insignifiant.
 » Une modicité de moyens financiers, au regard des budgets alloués aux autres ministères, ne permettant nullement à notre tutelle de remplir convenablement ses missions vis-à-vis de nous. Aussi, nous exhortons très respectueusement les plus hautes autorités de notre pays en téte desquelles le Président de la République Chef de l’État, Son Excellence Ali Bongo Ondimba, de bien vouloir étudier la question d’une éventuelle augmentation de ce budget, pour permettre au ministère de pouvoir investir dans la détection des talents, la formation des Artistes, la promotion et la protection véritable de leurs œuvres », a fait savoir le Coordonnateur du CAASG.
Vue de quelques journaliste et des membres du CAASG
Une kyrielle de défis majeurs
 » Ce combat pour les droits et le métier d’artiste est également un véritable enjeu démocratique et de société, car il défend une identité culturelle du Gabon à travers le pluralisme des créations « , a indiqué Noëlla Na. Les acteurs culturels gabonais, contrairement à ceux d’autres pays africains, doivent encore lutter pour leur protection sociale ( assurance maladie, maternité, vieillesse, invalide et décès ). Le combat s’annonce de longue haleine.
Pour marquer leur détermination à mener ce combat, les membres du CAASG ont produit un single et un clip vidéo, dédiés à cette initiative Intitulé «Quelque chose se passe». Bientôt dans les bacs.

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