La maison Société Conflit foncier à Akounam I : un abus de pouvoir ou une querelle administrative ?

Conflit foncier à Akounam I : un abus de pouvoir ou une querelle administrative ?

Conflit foncier à Akounam I : un abus de pouvoir ou une querelle administrative ?

Le litige opposant Parfait Moundounga Doukakas au colonel Christian Mabila Lamoureux, dans le quartier Akounam I à Libreville, soulève des interrogations majeures sur la gestion des droits fonciers au Gabon. Selon les faits rapportés, la parcelle en question, d’une superficie de 25 000 m², aurait été attribuée au père de Parfait Moundounga dès 1977, avant d’être officiellement inscrite au cadastre en 1979 par arrêté ministériel. Cependant, des interruptions administratives survenues en 1989 auraient laissé cette situation en suspens.

Ce conflit, qui semble dépasser le simple cadre foncier, interpelle par les multiples accusations de harcèlement et de violence. En 2021, des agents armés du service de contre-espionnage auraient procédé à des arrestations violentes sans justification légale.

Plus récemment, en janvier 2024, les murs d’une maison en construction auraient été détruits, tandis qu’en avril, des militaires en civil auraient érigé une clôture illégale après un vol présumé de matériaux. Ces actions pourraient-elles être interprétées comme des actes d’intimidation orchestrés pour influencer le déroulement de ce litige ?

Si les accusations portées contre les parties en présence s’avèrent exactes, cela pointerait vers une dérive inquiétante en matière d’État de droit.

Le dossier appelle une clarification urgente : s’agit-il d’un abus de pouvoir ou d’un différend foncier mal géré ?

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