La maison Politique Dernier Conseil des Ministres / Nomination controversée de Richard Auguste Onouviet : Tentative de compréhension de cette nomination à polémique

Dernier Conseil des Ministres / Nomination controversée de Richard Auguste Onouviet : Tentative de compréhension de cette nomination à polémique

Dernier Conseil des Ministres / Nomination controversée de Richard Auguste Onouviet : Tentative de compréhension de cette nomination à polémique

 » Et si la nomination à polémique de RAO était -elle une stratégie goupillée par les militaires au pouvoir à Libreville, pour revoir les accords léonins du secteur pétrole ? »

Algorithme de résolution….

Le dernier Conseil des ministres du 25 juin dernier dirigé par la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, a été marqué par une série de mesures individuelles, dont celle relative à la nomination de Richard Auguste Onouviet ( RAO) ancien ministre d’Omar Bongo, et ancien PAN sous Ali Bongo, en qualité de Président du Conseil d’Administration (PCA) de Maurel & Prom !

Si pour une certaine opinion nationale, force a été de constater, pour le déplorer, que ce sont toujours les mêmes faciès du système Bongo-PDG, accusés, à tort ou à raison, d’avoir plombé le Gabon qui se retrouvent aux affaires sous l’ère des militaires, en revanche, d’autres Gabonais disent avoir l’intime conviction de ce que cette nomination de RAO au poste de PCA de Maurel & Prom serait de l’ésotérisme managérial.

Pour justifier leur raisonnement, cette opinion nationale part du fait que Maurel & Prom a sa direction générale en France, qu’au Gabon Maurel & Prom est une filiale de Pertamina, une multinationale indonésienne actionnaire majoritaire de Maurel & Prom à 75 %, qu’in fine, Maurel & Prom n’a pas de direction générale au Gabon encore moins un conseil d’administration .

Pour le coup, vu sous cet angle, il apparaît clairement que faire de RAO PCA de Maurel & Prom, une filiale de la société indonésienne Pertamina découlerait de l’ésotérisme managérial car ne reposant sur aucun fondement juridique solide .

D’où la queqtion de savoir qui aurait trompé les militaires au pouvoir ? Pour quels desseins ? Quels messages voudraient-ils lancer en faisant faire des bourdes managériales au CTRI ?

Dans tous les cas, en faisant preuve de bon sens, il serait naïf de penser un seul instant que les militaires au pouvoir à Libreville, ne connaissent pas qui est Maurel & Prom au point de manquer de jugement, de diligence dans la vérification de la vitalité fonctionnelle de cette société pétrolière.

La joie de RAO pourrait certes être douchée , mais de prime abord, sa nomination qualifiée de bancale pourrait être une technique d’approche utilisée par les militaires au pouvoir à Libreville pour revoir le contrat qui lie l’État gabonais à la France, ce quoiqu’ ayant vendu Maurel & Prom à une société indonésienne.

En clair, la nomination de RAO au poste de PCA virtuel de Maurel & Prom ne serait-elle pas le tocsin de la revisitation des accords léonins liant la Françafrique au Gabon dans le secteur pétrole ?

A Libreville, certains y voient clairement en la nomination de RAO un lieu de moquerie envers les militaires accusés de manière simpliste de déficit de rigueur dans les processus décisionnels au plus haut niveau de l’État.

Pour des panafricanistes, ces derniers disent afficher leur déception de ne pas voir les militaires au pouvoir à Libreville aller de manière frontale en clash contre la Françafrique comme ceux du Mali, du Niger ou du Faso en irréversible dynamique historique de rupture d’avec la France et sa françafrique de prédation des richesses de leur sol et sous-sol.

Et pourtant, en scrutant le management patriotique, voire nationaliste des militaires au pouvoir à Libreville, toute la sémiotique politico-diplomatique montre clairement qu’ils semblent avancer masqué mais efficacement, évitant ainsi un clash frontal avec la françafrique de prédation.

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