DNI : Le casting des deux Comités serait-il le tocsin indiquant la fin de la promotion des activistes des per-diems, clasheurs et insulteurs ?

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 » La nomination des personnes à l’expertise avérée au sein des deux comités (Comité Constitutionnel National, Comité de suivi des conclusions du DNI) montre clairement que le CTRI a tourné la page de la politique spectacle marquée par la promotion d’activistes des per-diems, clasheurs et insulteurs « .

Algorithme de résolution…

L’arrivée des militaires au pouvoir à Libreville, le 30 août dernier a été un ouf de soulagement pour la quasi-totalité des Gabonais victimes du système Bongo-PDG qualifié de cancérigène pour ne pas dire pathogénique.

D’ailleurs, sauf à être de très mauvaise foi, toute la sémiotique montre clairement qu’en moins d’un an de pouvoir, les militaires ont posé des actes sociaux venus rehausser la dignité bafouée de plusieurs Gabonais.

Mieux, ils ont donné la latitude au Peuple gabonais souverain d’organiser le dialogue national inclusif d’avril, d’en sortir leurs propres conclusions en vue de la transformation efficiente de la communauté politique nationale.

Les conclusions de cette grand-messe ont été remises au Général Brice Clotaire Oligui Nguema, Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le 30 avril dernier en présence du facilitateur de la CEEAC, le Pr. Faustin Archange Touadera, Président centrafricain et Président en exercice de la CEMAC.

En phase avec la communauté internationale, suite à la réussite des travaux du DNI, les militaires au pouvoir doivent maintenant passer à la phase suivante, équation sine qua non pour le retour du Gabon à l’ordre constitutionnel : la mise en orbite du comité de suivi des conclusions du DNI et du Comité Constitutionnel National, deux structures d’une importance capitale pour non seulement doter le Gabon d’un écosystème institutionnel solide, mais surtout redonner de l’espoir existentiel à un tissu social national fissuré par la Young Team déchue. Une telle responsabilité ne doit, sous aucun prétexte politique politicien, faire le lit de la médiocrité intellectuelle voire managériale, car il est question de l’avenir d’un pays, d’une Nation.

La constitution n’étant pas un ballon gonflable et dégonflable à tout bout de champ, que nul n’y entre s’il n’est géomètre !

D’ailleurs, après la promotion au sein de l’administration, des délégations spéciales, des institutions Transitionnelles, des activistes des per-diems, clasheurs et insulteurs ayant pour la plupart, roulé pour le régime déchu ; celle des personnes à l’expertise douteuse, selon les dires d’une certaine opinion nationale, le CTRI , dans cette étape si stratégique de la Transition, était véritablement attendu au tournant, notamment au sujet des profils-types appelés à faire valoir leur expertise au niveau des deux comités.

Au finish, les militaires au pouvoir ont choisi des personnes compétentes. Certes, à Libreville, beaucoup ont dénoncé la nomination des mêmes personnes aux affaires depuis des lustres. Mais, peut-on imposer à un président au pouvoir de travailler avec x ou y ?

De plus, l’Homme étant un être ondoyant et divers, rien ne prouve que ces faciès nommés au sein des deux comités, quoiqu’ ayant, semblerait-il, roulé pour l’ancien système déchu, aient la nostalgie de l’ordre ancien. Pourquoi ne pas leur accorder le bénéfice du doute ? C’est pourtant aux pieds du mur que l’on juge le maçon.

L’installation hier, lundi 13 mai, de la Magistrate Murielle Minkoue EP Mintsa, Ministre de la Réforme des Institutions dans ses fonctions de coordonnatrice du Comité Constitutionnel National, celle des autres membres du Comité de Suivi des Conclusions du DNI montre clairement que le Général Président Oligui Nguema voudrait doter le Gabon d’une vraie constitution et d’un cadre social à la dimension d’un pays aux potentialités économiques astronomiques.

Pour y parvenir, il va de soi qu’un pays en route vers un nouveau contrat politico-social comme le Gabon est dans l’obligation de corriger les dysfonctionnements du système déchu notamment la légèreté managériale et institutionnelle pour se doter in fine d’institutions fortes en lieu et place d’Hommes forts.

En clair, un pays comme le Gabon dont les institutions sont à refaire, devrait désormais s’éloigner des promotions d’activistes clasheurs, insulteurs sans consistance intellectuelle avérée ; des gens à la moralité douteuse, pour ne promouvoir que l’économie grise, la force de l’expérience managériale, la technicité, entre autres, des gages en mesure de propulser le nouveau Gabon vers la félicité.

En scrutant le casting des deux comités, l’œuvre humaine étant perfectible, les militaires ont affiché leur volonté de tourner la page de la politique spectacle, marquée par la promotion d’activistes clasheurs, insulteurs, pour se tourner vers la matière grise. Tant mieux. Qu’en sera-t-il de la Constituante ? Wait and see. Nous ne perdons rien à attendre.

Par : David Zang Mengue

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