On ne peut pas parler d’un « essor vers la félicité », en voulant une école au rabais.
Lors de sa prestation de serment en tant que président de la Transition, le 4 septembre 2023, le général de brigade, Brice Clotaire Oligui Nguema avait égrené un certain nombre de choses à caractère social, parmi celles-ci, le retour de l’octroi de la bourse scolaire dans l’enseignement secondaire.
Une décision fortement acclamée et saluée par tout le monde. Chose normale, car elle avait disparu comme par enchantement sous l’ancien régime qui n’avait donné aucune explication. Une disparition qui n’avait ému personne.
Mais depuis que les critères d’attribution de la bourse ont été rendus publics (12 de moyenne au premier cycle et 11 de moyenne au second cycle), voilà qu’un contingent de mécontents est monté au front pour hurler au non-respect de la parole du président de la Transition.
Quelle ingratitude !
Il y a des compatriotes dont le don est de toujours voir en mal tout ce qui est fait de bon en leur faveur. Comme des décérébrés, ils font des analyses bancales de certaines situations pourtant claires.
L’octroi des bourses scolaires qui alimente les réseaux sociaux et consorts, est un cas patent du paradoxe gabonais. Ça va dans tous les sens. Les commentaires fusent de partout. Ça accable le ministère de l’Education nationale de vouloir détourner l’esprit du président de la Transition, sur l’octroi des bourses scolaires. Ce qui est tout à fait faux. Et pour cause.
Beaucoup de bruit pour rien sur les réseaux sociaux, le terreau devenu des partisans du moindre effort. Les analystes et critiques du clavier ont eu tout faux. Face à un torrent de contrevérités déversées ici et là, la ministre de l’Education nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq, a donné de la voix, pour expliquer à l’opinion les critères retenus pour la distribution des bourses scolaires dès cette fin de mois de janvier. « Il faut d’abord retenir que le président du CTRI place l’éducation au cœur de ses priorités et de sa feuille de route.
Les instructions qui ont été données au gouvernement, c’est le secondaire de la bourse au secondaire. Ensuite, nous avons mis en place, une commission tripartite, le ministère de l’Education nationale avec ses techniciens, le ministère du Budget et des Comptes publics avec les siens, et l’ANBG qui est l’agence qui s’occupe des bourses », a déclaré la cheffe du ministère de l’Education nationale.
Elle a par la suite ajouté : « Il a fallu travailler sur un plan juridique d’abord pour asseoir la décision du chef de l’Etat. Parce qu’il faut savoir que les anciens textes avaient été annulés. Donc, ils avaient été supprimés. Il fallait qu’on puisse asseoir juridiquement cela, en y associant également mon collègue ministre de l’Enseignement supérieur, parce que c’est lui qui a la tutelle technique de l’ANBG. Une fois qu’on a fait ce travail sur le plan juridique, il a fallu maintenant travailler avec les techniciens sur les cas de simulations de bourses… »
Donc, sur la base de leurs travaux, afin d’amener les élèves au dépassement et à l’émulation pour obtenir la bourse, il a été retenu d’un commun accord, les critères susmentionnés. Des critères exigeants qui vont en droite ligne avec l’excellence comme l’a déclaré la ministre de l’Education nationale.
Il n’est nullement question de discriminer les élèves. Voire de penser qu’il suffit de simplement avoir une moyenne de 10/20 et palper sa bourse. Camélia Ntoutoume de préciser qu’à « la suite de tous ces travaux, nous avons rendus publics les critères d’attribution des bourses. Donc 12 au premier cycle, de la 6e en 3e et 11 au second cycle, donc de la seconde en terminale. C’est une bourse qui prône l’excellence, parce qu’il faut créer des émulations. Il faut pousser nos enfants à donner le meilleur. Il faut récompenser les meilleurs.Je voudrai rassurer les parents et la communauté éducative, il ne faut pas que nous doutions des capacités de nos enfants à être meilleurs. Il faut croire à la capacité de nos enfants de pouvoir se surpasser… »
Kevin-aymard Lelengui
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