Le problème de l’insalubrité et de l’assainissement dont s’occupent les services de recouvrement sera abordé autrement, c’est ce qui d’ailleurs a stimulé la DGST-EAU, en partenariat avec la Mairie de Libreville, à organiser un séminaire de renforcement de capacités pour expliquer les nouvelles donnes en matière de gestion urbaine. Le problème d’insalubrité reste le premier combatt, apres l’incursion faite au mois de mai dernier par l’équipe de la DGST-EAU, qui a permis de démanteler l’inefficacité d’Averda qui a toujours mis l’accent sur le problème de saturation de la décharge de Mindoube, pour expliquer la lenteur dans le ramassage des ordures.
Afin de bien aborder cette nouvelle convention, la Direction Générale des Services Techniques à l’Environnement et aux Aménagements Urbains (DGST-EAU), a initié un séminaire qui s’est tenu du 28 mai au 4 juin 2019 ayant pour thème: Reformes des municipalités et développement durable. Des assises qui se sont déroulés à Libreville en présence du directeur général de la DGST-EAU. Ce semaine a permis aux agents municipaux de la mairie de Libreville et ceux de la DGST-EAU de s’outiller pour bien se lancer dans les nouveaux défis qui attendent ces deux institutions en matière de gestion des ordures et sur la propriété des services de regroupement qui sont aussi un élément majeur pour le développement d’une cité.
Le directeur général de la DGST-EAU, Célestin Ndong Essono, lors de son allocution circonstancielle de clôture de ce séminaire, a fait un briefing sur la situation de l’insalubrité qui prévaut dans la capitale gabonaise, et qui est connue de tous ; une situation qu’il qualifie de grave. Il a ainsi exhorté les séminaristes au strict respect du concept pollueur-payeur très développé pendant ces assises.
Le dynamisme et le savoir que reflète déjà cette structure, pourrait être un fil conducteur de la gestion des voiries dans les différentes villes du Gabon logées à la même enseigne que Libreville.
Vany Corso Sima Ella
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