Les gabonais en ont marre de voir les mêmes visages au moment d’exercer leurs choix démocratiques. Alors, comment expliquer le non-renouvellement de la classe politique, y compris dans l’opposition ? La question peut paraître anodine. Elle ne l’est pas : de nombreux élus ou présidents de partis politiques sont sur le devant de la scène depuis l’époque de la télévision en noir et blanc.
Au Gabon, comme dans plusieurs autres pays de la sous région, les leaders politiques les plus connus, exercent une sorte de droit de préemption sur le pouvoir, pour ne le rendre réellement qu’une fois disparus, et le plus souvent à leur progéniture. On vit dans ce pays, un immobilisme politique étonnant, Illustré par la présence de » toujours les mêmes ».
Les » papis « de la politique gabonaise voient d’un mauvais œil la transmission du pouvoir aux générations présentes. On constate que les formations politiques nées, par exemple, à la faveur de la Conférence nationale ( non souveraine ) de 1990 du Gabon ne sont pas représentatives de la génération actuelle. Ces comportements découragent » les jeunes pousses « , qui finissent par ne plus croire au discours politique.
Le Gabon a besoin aujourd’hui, plus que par le passé, de remplacer toute une génération de politiciens par une autre, plus jeune, plus courageuse, moins intéressée, porteuse de renouveau et de projets neufs. L’implication de la nouvelle génération dans la politique peut-être un catalyseur de changements positifs dans le pays. Au lieu de ça, depuis l’avènement de la démocratie au Gabon, les jeunes sont considérés comme des instruments, que l’on utilise à des fins détournées. Consciente que notre pays est à un tournant historique de son histoire, la génération présente:, biberonnée par les réseaux sociaux prédit des changements lors des prochaines échéances électorales.
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