Alors que la nouvelle année académique 2020-2021 à l’université Omar Bongo Ondimba est annoncée pour le 26 avril, les enseignants de ce temple du savoir regroupés autour du syndicat national des enseignants chercheurs (SNEC) section UOB montent au créneau pour fustiger les conditions dans lesquelles se trouve l’université. Ces derniers estiment les conditions actuelles ne sont pas favorables pour débuter une nouvelle année.
L’Université Omar Bongo Ondimba connaît un climat délétère alors que la nouvelle année académique se pointe à l’horizon.
Les enseignants estiment aujourd’hui que la structure n’est pas prête à offrir une rentrée adéquate. “La question préjudiciable,
comment les conditions d’accueil des nouveaux bacheliers peuvent être garanties alors que ces derniers s’élevant au nombre de 10050 selon l’Union du 09 avril, qui viennent s’ajouter aux 33.000 anciens donc un total de 43058 étudiants dans une université Omar Bongo qui ne compte que 8.000 places? Affirmer sans sourciller que la fin de l’année universitaire s’est achevée en mars revient à réduire l’université Omar Bongo à deux départements sur seize »,a déclaré Mathurin Ovono Ebèh, Président du SNEC section UOB.
En ce qui concerne la non harmonisation du calendrier universitaire à l’UOB, le président du SNEC a relevé quelques conséquences qui pourraient y surgir. “Sur le plan national, les résultats de l’université Omar Bongo sont chronologiquement en décalage avec avec le calendrier de l’ANBG .Les retards de bourse qui en découlent sont à l’origine de certaines grèves intempestives des étudiants. Sur le plan international, les étudiants sont dans l’incapacité d’obtenir les inscriptions en France par exemple au Campus France, exigeant le respect des délais, »a t-il conclu.
Les enseignants chercheurs de l’Université Omar Bongo par l’entremise du Professeur Mathurin Ovono Ebèh ont proposé au gouvernement des mois blancs permettant d’assainir le climat d’insertion.
Anne Ngouandjima
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