La violence en milieu scolaire continue de faire parler d’elle au Gabon. Malgré de nombreux efforts réalisés par les autorités du pays pour éradiquer ce fléau, on observe toujours des actes déviants dans des bastions réputées dangereuses. Le dernier en date s’est produit le 29 avril dernier à l’université de sciences et techniques de Masuku dans la province du Haut-Ogooué. Un étudiant a été violement pris en partie par ses condisciples dans l’enceinte même de la structure universitaire.
L’université des sciences et techniques de Masuku est reconnue au Gabon pour ce type d’actes. La violence physique qui y prévaut inquiète et refroidit même de nombreux jeunes bacheliers qui sont orientés vers ce grand temple du savoir.
C’est Nguimba Mbadinga Jeff qui a récemment fait les frais de cette violence qui continue de passer sous silence. Bachelier depuis 2020 et orienté à Masuku par l’ANBG où il arrive avec le statut de “bleu », pour dire qu’il est nouveau. Ces bleus, dans leur début ont un traitement rude qui leur est toujours réservé par les anciens dits “caciques ».
N’ayant personne pour l’héberger à Franceville, e jeune se verra accueillir curieusement par les caciques et logé dans l’une des chambres du campus. Son accueil fût surtout marqué par des scènes de joie qui masquait le supplice qui allait suivre quelques jours plus tard.
D’après certaines indiscrétions, cette stratégie existe depuis plusieurs années dans ce milieu devenu pollué et surtout peuplé par une catégorie d’étudiants essoufflés par le rythme des cours.
Nguimba Mbadinga Jeff, sentant le danger venir et avisé par les autres étudiants passés par ce calvaire, décide de de quitter le jeu. Une décision qui ne serait pas du goût de ses futurs bourreaux, qui décident de le luncher avec une violence remarquée.Le jeune en sortira avec des blessures, affirment nos sources.
Un unième acte qui vient ici révéler le caractère deshumanisant de certains étudiants qui continuent d’opérer dans une impunité totale. Le jeune étudiant venu de Lambaréné aura t-il encore l’envie de poursuivre son parcours universitaire dans un milieu qui ne garantit pas sa sécurité ?L’USTM dénommée la jungle de Masuku vient de frapper à nouveau.
Georges Koyi, Correspondant G9infos Haut-Ogooué.
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