La maison Société Hermine Otounga Souna et le Trésor Public Gabonais : Qui Porte la Responsabilité du Retard dans l’Aide à la Presse ?

Hermine Otounga Souna et le Trésor Public Gabonais : Qui Porte la Responsabilité du Retard dans l’Aide à la Presse ?

Hermine Otounga Souna et le Trésor Public Gabonais : Qui Porte la Responsabilité du Retard dans l’Aide à la Presse ?

La distribution des 127 millions de francs CFA destinés à la presse privée gabonaise fait l’objet d’une vive polémique, deux mois après les délibérations de la Commission d’attribution de l’aide à la presse en octobre 2023. Deux articles, l’un accusant la Directrice générale de la Communication (DGCOM) et l’autre pointant du doigt le Trésor Public, soulèvent des interrogations sur les responsabilités dans ce retard préjudiciable.

L’article de Media Poste Gabon accuse Hermine Otounga Souna, la DGCOM, d’avoir précipité les travaux de la commission pour ses propres intérêts, affirmant qu’elle aurait manipulé les membres en annonçant des fonds disponibles. La colère des médias grandit, appelant au départ de la DGCOM, tandis que des fausses dates de paiement ont semé la confusion.

En contrepoint, Kongossa News pointe le Trésor Public comme seul responsable du retard, soulignant l’injustice faite aux médias privés qui dépendent de cette subvention pour maintenir leurs opérations. La commission aurait promis un paiement rapide en novembre, mais en décembre, aucun versement n’a été effectué, mettant en péril l’indépendance médiatique.

Cette situation soulève des questions sur la transparence de la commission, particulièrement après la réduction inexpliquée de 7 millions de francs CFA dans le montant initial. Les médias exigent des explications claires sur ce retard, soulignant l’impact déstabilisant sur leur fonctionnement et appelant le gouvernement à agir immédiatement.

Alors que les journalistes s’interrogent sur le montant réellement attribué à la DGCOM et aux membres de la commission, une enquête approfondie semble inévitable pour rétablir la confiance et garantir la stabilité financière des médias privés. La crédibilité du gouvernement et la préservation de la démocratie au Gabon dépendent d’une réaction rapide et transparente face à cette crise.

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