Devant la Cour d’appel le 26 décembre 2022, Stive Roméo Makanga, journaliste d’investigation, condamné en première instance en février 2021 à verser 10 millions de francs CFA à Pierre Claver Maganga Moussavou, l’ancien vice-président de la République, jouera le second round.
Dans ses déclarations, le patron de presse a toujours déclaré ne pas être un devin, mais un journaliste. « J’ai écrit que deux hautes personnalités étaient impliquées dans le scandale lié au Kevazingo. Les heures qui ont suivi, le président de la République a acté leur éviction. Je n’ai rien inventé, j’avais été mis au fait », précisait-il lors de sa conférence de presse en 2021.
Ainsi, Stive Roméo Makanga, contestant la décision de justice qu’il jugeait complaisante, faisait appel, d’autant que son avocat le lâchait le jour même de l’audience.
Un deuxième tour que notre confrère estime crucial, d’autant qu’il s’est attaché les services d’un nouvel avocat.
Mais outre ce chapitre judiciaire, le patron de Kongossanews, qui estime être la victime d’un chantage politique de Pierre Claver Maganga Moussavou, pense être tout à fait capable de battre ce dernier dans les urnes : « Aujourd’hui, je suis rempli d’une nouvelle force. C’est au point que je me sens capable d’affronter mon adversaire sur le terrain politique « , écrit-il sur sa page Facebook.
Et : « je suis certain que dans le cadre d’une présidentielle, je serai capable de battre Pierre Claver Maganga Moussavou « .
En effet, la première participation du leader du PSD à un scrutin présidentiel remonte aux années 90. Depuis cette date, il va sans dire que les pourcentages obtenus des populations ont toujours été assez médiocres.
Battu à chaque échéance par ses adversaires politiques, d’abord Omar Bongo Ondimba, ensuite Ali Bongo Ondimba, Pierre Claver Maganga Moussavou n’a jamais raté un seul épisode.
Si Stive Roméo Makanga pense être capable de faire mieux que son adversaire, surtout que ce dernier n’a jamais dépassé la barre de 1% depuis 1990, le journaliste d’investigation reste tout de même buté sur le montant de la caution : « 50 millions de francs CFA de caution, ce n’est pas une mince affaire. Peut-être bien en levant des fonds… Pourquoi pas », écrit-il.
Par Tello Le Cheval Blanc
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