Le réseau de proxénétisme, implanté au sein du Lycée privé Awassi et démantelé ces derniers jours avec 2 femmes et un responsable dudit établissement à sa tête, frappe par la jeunesse de ses victimes : des mineures de moins de 15 ans.
2 femmes et un responsable du lycée privé Awassi, à la tête de ce réseau de placement des mineures, ont été interpellées, puis placées en garde à vue à la Direction générale des recherches (DGR). Elles ont été entendus depuis le 10 octobre 2019. L’organisation criminelle avait un mode opératoire bien rodé: une fois inscrites au lycée Awassi, des adolescentes de moins de 15 ans étaient discrètement sélectionnées, avant de procéder à leurs placements auprès des prédateurs sexuels. Des indiscrétions décrivent » des filles souvent en grande vulnérabilité « . Plusieurs d’entre elles ont été identifiées. La scolarité annuelle de certaines était payée par des suspects dont le plus célèbre d’entre eux, Alexis Ndouna, est cité tous azimuts.
LE GABON DE DEMAIN ? ÇA CRAINT!
Selon une source proche de l’affaire, le réseau de placement de mineures au sein du lycée privé Awassi est ahurissant par son » organisation très structurée « . On assiste à un vrai changement de comportement dans notre pays. À 12 ou 13 ans, de jeunes adolescentes sont harcelées, puis incitées par des adultes à avoir des relations sexuelles avec des personnes bien plus âgées, en échange d’un portable ou d’argent. Cette vision écoeurante du Gabon est très perturbante. Pour cette rentrée des classes, le lycée privé Awassi affichait encore des slogans tels que » L’assurance vie en matière scolaire » ou encore » Nous formons le citoyen de demain »… levons les yeux au ciel.
Pierre Parfait Mbadinga
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