[Politique] La jeune garde : Le spectre d’un nouveau putsch planerait sur le Gabon ?

Qui dirige vraiment aujourd’hui le Gabon ? La question est devenue virale et alimente même les milieux les plus hostiles à la politique du pouvoir actuel. Arrivé au pouvoir en grande pompe en 2009 de suite d’une élection très controversée, Ali Bongo n’a jamais véritablement connu un règne paisible. Bousculé par l’opposition jusqu’en 2016 et aujourd’hui il doit faire face à la fougue d’une jeune garde qui a trouvé ses quartiers au palais du bord de mer. Animée par des rêves fantaisistes,des appétits de pouvoir débordants et envoûtée par le prestige d’un pouvoir pour l’heure aux abois, cette dernière se serait donnée la fastidieuse tache d’évincer définitivement du jeu politique le chef de l’État. De quelle manière ? Allons-y comprendre.

L’autopsie réalisée par des chevronnés analystes politiques serait implacable et la grille de lecture qui se dégage resterait consternant :Ali Bongo aurait failli à sa mission. Depuis 2019, au lendemain de son accident vasculaire cérébral,le chef de l’exécutif apparaît diminué et semblerait perdre la main sur un pouvoir aujourd’hui victime de plusieurs convoitises.

Et à deux ans de la prochaine échéance présidentielle,la question de sa succession se pose avec acte. Son fils Nourredin Bongo dont on soupçonnerait de vouloir pousser son père dehors serait à la tête d’un “gang politique » qui essayerait avec l’aide de plusieurs autres vautours de s’emparer coûte que coûte du pouvoir avant 2023.

Le plan qui entraînerait la chute d’Ali Bongo serait déjà établi. D’après certaines sources,le palais présidentiel serait devenu le théâtre d’un affrontement des égos entre la jeune garde qui contrelerait désormais tous les leviers du pouvoir et les fidèles du président de la République sans qui le règne d’Ali Bongo Ondimba aurait déjà pris une fin chaotique.

Climat sociopolitique en ébullition, pouvoir à la dérive, un lendemain incertain, voilà la triste grille de lecture qui accompagne un bateau dans lequel plusieurs capitaines s’arrachent pour prendre les commandes.

Par Fredo Le Gaboma