La maison Société PORT-GENTIL PARALYSÉE PAR LES CHAUFFEURS DE TAXIS EN COLÈRE

PORT-GENTIL PARALYSÉE PAR LES CHAUFFEURS DE TAXIS EN COLÈRE

PORT-GENTIL PARALYSÉE PAR LES CHAUFFEURS DE TAXIS EN COLÈRE

Les chauffeurs de taxis de la commune de Port-Gentil grincent des dents depuis l’arrivée, il y a 4 mois, des forces de polices venues en renfort de Libreville en raison de l’État d’urgence sanitaire et du couvre-feu édictés par les autorités gabonaises. Excédés par les contrôles excessifs qu’ils subissent, ils ont observé aujourd’hui un mouvement d’humeur pour attirer l’attention des autorités locales.

Les policiers venues de Libreville en renfort ont emporté dans leurs sacs leurs mauvaises pratiques. Et ce n’est pas du goût des chauffeurs de taxis de la commune de Port-Gentil. Réunis le 12 juillet 2020 à la place de l’indépendance sur le boulevard Léon Mba, ils ont décidé d’interpeller les autorités locales et nationales afin qu’elles entendent leur ras-le-bol.

 » Pour une petite ville comme Port-Gentil, tous les 100 ou 200 mètre quand ce ne sont pas les gendarmes du Port (Brigade),  de l’aéroport, du camp Boiro ou encore du nouveau port (zone industrielle), ce sont les policiers du commissariat central ou ceux venus de Libreville qui sont positionnés dans tous les coins de la ville. Ils ne font même plus semblant de regarder le dossier », explique un chauffeur de taxis, avant d’ajouter:

« C’est juste 500, 1000, voir 5000 ou 10000 Fcfa (pour les gendarmes surtout ceux du nouveau port et de l’aéroport).  Il faut obligatoirement donner au risque de se voir confisquer son dossier ». 

Déjà fragilisés par la position des autorités qui limitent le nombre de passagers à bord des transports en commun pour lutter contre la propagation du coronavirus, les chauffeurs de taxis supportent mal ce phénomène de racket généralisé dans  leur commune.

Le représentant de l’association des chauffeurs taximen de l’Ogooué-Maritime étant absent lors de la réunion de dimanche derner,  c’est le commandant de la police municipale qui a écouté leur doléance et qui s’est porté garant pour  la retransmettre aux autorités.

Ce lundi 13 juillet,  les conducteurs de taxis se sont retrouvés au même endroit afin d’observer une journée sans travail, paralysant ainsi le secteur des transports et bien évidemment.. les petits calculs de nos chers policiers. .

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