Nul n’est sans doute ignorer que la représentation de l’exécutif à l’intérieur du pays, surtout dans les villes et villages les plus reculés du Gabon est du seul ressort des préfets et sous préfets de notre pays.
La situation précaire dans laquelle vie ce personnel de commandement est au paroxysme des engagements de Monsieur Ali Bongo Ondimba de faire du Gabon un pays émergents. Le ministère de l’intérieur est la fausse septique dans laquelle s’accumulent les fonds à loués à ces pères et mères de familles qui prennent des coups au seul titre d’être des représentants de l’exécutif dans des lieux où les populations peinent à vivre de manière descente au quotidien.
Tout pour l’exécutif, rien pour ses démembrements, telle est la devise du pouvoir sanguinaire de Monsieur Ali Bongo Ondimba. << Nous les attendons au tournant à déclaré dans l’anonymat l’un des sous préfets affamés de la République>>.
Les élections à venir de 2023 dans notre pays semblent donc déjà dégager un parfum de mauvaise odeur au sein même du camp républicain. Un retournement de veste sur le terrain est donc envisageable par ce personnel de commandement au détriment de la politique du Chef de l’État Gabonais si leurs conditions de travail et de vie ne se voient pas améliorées par leur hiérarchie.
Yves Matoundo
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