Exclusivité. Le Préfet du Komo-mondah, François Ntoutoume Essone a accordé une interview à G9infos au cours de laquelle il répond aux questions sur la route, l’insécurité et l’hydraulique villageoise, principales préoccupations des populations.
PROBLÈME DE ROUTE

il est déjà aisé de rouler sur la première section de la route Ntoum- Cocobeach ( 83 km ). « Aujourd’hui, si vous pouvez aller sur la route de Cocobeach, vous verrez que la première phase, celle du département du Komo-mondah est effective « , indique le Préfet du Komo-mondah. Un aménagement qui permet déjà d’améliorer les conditions de vie des riverains de cette route dont les travaux ont été exécutés par la régie administrative des Trauvaux Publics. Cette route décrite par François Ntoutoume Essone comme » bien faite, très large et très belle » , est un symbole fort de la volonté du Chef de l’État de densifier l’économie nationale.
PROBLÈME D’INSÉCURITÉ
Le Préfet du Komo-mondah qui pointe du doigt la délinquance qui sévit dans les villages estime que la sécurité des populations est liée au manque d’encadrement par la gendarmerie nationale. » Nous sommes en train de faire un travail pour que la gendarmerie nationale redevienne une gendarmerie territoriale parceque c’est dabord sa vocation. Sa vocation n’est pas de rester à des postes de contrôles, des postes fixes. Sa vocation est également de visiter les villages, de sécuriser les gabonais. Ce travail qui est en cours, fera en sorte qu’il ne se passe plus une semaine sans qu’il y ait des gendarmes dans tous les villages. Parceque laisser nos territoires sans présence des forces de sécurité, c’est favoriser le banditisme « , conclut-il.
HYDRAULIQUE VILLAGEOISE
Pour le Préfet du Komo-mondah la politique en matière d’hydraulique villageoise consiste à accroître la desserte en eau potable dans chaque regroupement de villages. » Le dossier n’a pas beaucoup avancé depuis que je suis là. Parceque nous l’examinons avec le Conseil départemental. Donc les populations villageoises s’abreuvent encore à la rivière et nos rivières sont capricieuses comme la nature même. Elle peut-être une eau potable aujourd’hui et devenir moins potable demain, selon les activités qui sont menées en amont ou en aval de la rivière, et selon la situation géographique du village. C’est donc un chantier qui est en cours, celui de veiller à ce que dans chaque regroupement de villages, dans les villages les plus importants, nos compatriotes aient accès à l’eau potable « , a-t- déclaré.
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