L’implosion longtemps redoutée et repoussée éclabousse désormais les principaux responsables de la calamité dans laquelle se trouve la CNSS. Que dire des retraités qui voient aujourd’hui leurs efforts prêts à être ruinés. Dans une agonie chronique, la fameuse CNSS continuera-t-elle vraiment à payer les retraités après l’élection présidentielle de 2023 ?
Ruinée, dépouillée, la CNSS suffoque depuis plusieurs années et la succession de Directeurs généraux à sa tête n’a fait qu’empirer sa santé. Cette entité de tous les records à vocation sociale coule avec ses assurés se comptant par milliers et issus des secteurs public et privé.
Pour certaines indiscrétions, le palais du bord de mer est l’unique responsable de la situation que traverse la CNSS aujourd’hui. Détournement massif, clientélisme, voilà sans doute les maux à l’origine de la mort inévitable de l’entité sociale. La grogne des retraités est comprise et bien contenue par le pouvoir de Libreville qui est conscient que les échéances politiques de 2023 risqueraient d’être impactées si rien n’est fait dès maintenant.
Toutefois, selon certains observateurs, la donne risquerait d’être autre au lendemain de la présidentielle. Toujours selon les mêmes sources, c’est l’avenir politique d’Ali Bongo à la tête du pays qui préoccupe pour l’heure ceux qui ont en charge les affaires courantes du pays.
À y observer de près, au Gabon, les questions sociales, toujours concernant un grand nombre de citoyens, sont le plus souvent traitées et réglées miraculeusement à l’approche des échéances politiques. Une fois le scrutin terminé et validé, on hésite pas à sortir les griffes du côté du pouvoir. Le cas de la CNSS ne serait peut-être pas exempt !
FREDO LE GABOMA
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