Quels sont les différents couloirs empruntés par les revenus des gabonais ? Cette question devenue essentielle et pertinente a donc poussé notre rédaction à mener une enquête,et les résultats fournis sont accablants. En effet, près de 65% des revenus perçus par certains de nos compatriotes prennent des directions du moins inutiles : alcool et femmes.
L’interminable crise sociopolitique a-t-elle poussé les gabonais dans la dépression ? La vaste étude réalisée par la rédaction fait état d’une situation très préoccupante. L’alcool et le sexe sont devenus des besoins incontournables des compatriotes. Au Gabon,les débits de boissons sont sans doute des lieux commerciaux où la crise économique et financière a du mal à se frayer un passage. Il n’est pas rare de constater qu’un père de famille revenu de la banque rentre bredouille de la maison dans un état d’ivresse et pour cause, ce dernier dans une insouciance insoutenable à vider les étagères de vin. Des situations qui,au fil du temps sont devenues des sources de tension dans les ménages.“Mon mari rentre bourré à la maison à chaque fois qu’il revient de la banque et nous avons du mal à manger. Il dépense tout le salaire dans les bars »,a t-on coutume d’entendre. Et d’ajouter : “Je suis à la maison avec les enfants et le monsieur est dehors avec ses copines qui prennent tout son argent ».
Le problème est préoccupant et les principaux concernés comme enfermés dans une caverne semblent s’enliser davantage dans ce bourbier laissant l’essentiel de côté, c’est-à-dire la famille dans le supplice. Nous voyons des individus légalement mariés prendre à bras le corps une femme pour certaines vulgaires en délaissant le véritable foyer. Écervelés dirait-on, certains gabonais ont changé brusquement de paradigme passant de l’importance à la bassesse.
Arthur ASSEKO.
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