Le président de la Transition, Brice Clotaire Oligui Nguema, continue de se démarquer par son engagement envers la restauration des institutions et la dignité des acteurs du secteur des médias. En multipliant par quatre le montant de la subvention destinée à la presse écrite et en ligne pour l’année 2024, il a démontré son soutien indéfectible à un secteur en proie à des difficultés économiques. Cependant, les critères imposés par le ministère de la Communication, dirigé par Laurence Ndong, menacent de ralentir, voire de paralyser, le processus de paiement de cette aide cruciale.
Depuis son accession à la présidence, Brice Clotaire Oligui Nguema a pris des mesures audacieuses pour restaurer la dignité des médias gabonais. La revalorisation exceptionnelle de la subvention à la presse, passant de 127 millions à un montant quadruplé, témoigne de sa volonté de soutenir les entreprises de presse, pierre angulaire de la démocratie et de l’information.
Cette subvention représente une bouffée d’oxygène pour des rédactions fragilisées, leur permettant d’assurer leur fonctionnement et de garantir une information de qualité au public. Le président a également veillé à ce que les fonds soient disponibles au Trésor public, souhaitant que les bénéficiaires puissent en profiter sans retard.
Cependant, l’enthousiasme des professionnels des médias a été refroidi par les exigences édictées par le ministère de la Communication. Dans un communiqué diffusé le 27 décembre 2024, ce dernier a annoncé l’ouverture, du 2 au 12 janvier 2025, du dépôt des dossiers de demande de subvention. Mais les critères exigés, jugés discriminatoires et irréalistes, suscitent colère et incompréhension parmi les organisations patronales de la presse, telles que l’Opam, le CPPPL, l’UPPIG, le RENAJI et l’UGPS.
L’une des principales critiques concerne l’obligation de fournir une carte de presse, un document que le ministère n’a pas délivré depuis l’instauration du gouvernement de Transition. « Une administration peut-elle exiger un document qu’elle n’a jamais délivré ? » s’interrogent les organisations.
Elles dénoncent également l’exclusion des médias suspendus par la Haute Autorité de la Communication (HAC) en 2024. Ces journaux, déjà pénalisés financièrement par des suspensions, se voient infliger une double peine, contraire à l’esprit de restauration prôné par le président Oligui Nguema.
De plus, le ministère exige un plan détaillé d’utilisation des fonds, une demande que les organisations jugent superflue. Elles estiment que la régularité des activités des organes de presse est une preuve suffisante de la bonne utilisation des subventions.
Face à ces obstacles, les organisations patronales des médias en appellent directement à Brice Clotaire Oligui Nguema. Elles lui demandent d’intervenir pour garantir une répartition rapide et équitable des fonds, dénonçant les démarches dilatoires orchestrées par le ministère.
Alors que les critères imposés par le ministère de la Communication risquent de retarder le paiement, les organisations des médias saluent la vision du président de la Transition. Elles espèrent que son arbitrage permettra de débloquer rapidement cette aide indispensable, conformément à son engagement de restaurer la dignité de la presse gabonaise.
En multipliant les initiatives pour soutenir les médias, Brice Clotaire Oligui Nguema montre une fois de plus qu’il est un allié précieux du secteur. Il reste maintenant à espérer que son ambition de redynamiser la presse ne soit pas entravée par des pratiques administratives inefficaces et incohérentes.
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