Vie des Partis politiques / PDG : Quand le Pdgiste Germain Stéphane Iloko Boussengui avoue via une vidéo que le PDG, reste une arnaque politique !

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Si le PDG est une formation politique sérieuse, il devrait demander des comptes au Dr Iloko qui, après avoir bénéficié du pouvoir détenu par  » l’ancien parti Etat », fait semblant de traiter le Général Président Oligui Nguema d’arnaque politique, alors qu’en réalité, il s’adresse au PDG encore au pouvoir.

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Il y a de cela quelques jours, via une vidéo devenue virale, le Dr Germain Stéphane Iloko Boussengui ,ponte du PDG, critiquait avec véhémence la gestion du Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) qu’il a qualifiée de véritable escroquerie ! A Libreville, cette vidéo continue à faire des vagues.

Ancien conseiller, porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG), parti Etat aux affaires jusqu’au 30 août 2023, le Dr Iloko Boussengui accuse les militaires au pouvoir à Libreville, en têtes desquels la Prééminence Transitionnelle, Président de la République, Chef de l’Etat, le Général Oligui Nguema, d’être piqué par le virus du pouvoir au point de s’y accrocher AD vitam aeternam en taillant des institutions sur mesure et en réintégrant des anciens hauts gradés des Forces de Défense et de Sécurité, pourtant retraités depuis longtemps !

Mieux, Iloko Boussengui, Pdgiste conjoncturel et non par essence pense que, cette gouvernance du CTRI qu’il qualifie d’ approximative aggrave la situation du fait d’accélérer la paupérisation des populations déjà démunies et désœuvrées par plus de 50 ans de magistère du PDG , au pouvoir .

Outre la gestion du CTRI qu’il qualifie d’escroquerie politico-managériale, le Pdgiste conjoncturel Iloko Boussengui dénonce également les anciennes victimes des manifestations post-électorales de 2009 et 2016, accusant le CTRI de les choyer. Il critique ces victimes, qu’il décrit comme subitement amnésiques des faits qu’elles rappelaient avec force au précédent gouvernement, alors que les auteurs présumés de ces faits affichent maintenant leur arrogance sans honte depuis le 30 août 2023.

Eu égard à tout ce qui précède, la vidéo du Dr Iloko Boussengui, ponte du PDG, montre clairement un homme qui cache mal son aigreur, un homme qui supporte mal la perte du pouvoir; la perte des privilèges au point d’avoir perdu le bon sens en déroulant un narratif bourré d’esbroufe et d’imposture.

En effet, après plus de 50 ans de règne chaotique sans partage du PDG, au Gabon, un pays aux potentialités économiques astronomiques, il faut être un adepte de l’arnaque politique, de l’ésotérisme politico-managérial pour demander aux militaires au pouvoir à Libreville, de transformer en 10 mois de pouvoir le Gabon en un pays de Cocagne .

L’arnaque et l’ésotérisme politiques du Dr Iloko Boussengui prennent tout leur sens lorsqu’il tente maladroitement de faire croire au Peuple gabonais, qu’après avoir chassé du pouvoir la bande à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs qui ecumaient le Palais du bord de mer suite aux pépins de santé de l’ancien président Ali Bongo, le CTRI s’est emparé du pouvoir tout seul au point où si le Peuple gabonais ne parvient toujours pas à voir le bout du tunnel en 10 mois de transition militaro-civile, c’est du fait de la mauvaise gouvernance des militaires ! Ce qui, toute proportion gardée, découle de l’enfumage.

En effet, sauf à être de mauvaise foi, tout le monde sait qu’au soir du 30 août 2023, les militaires qui ont pris le pouvoir au Gabon, sont les seuls au monde à faire un coup d’État pour, in fine, retravailler avec ceux qu’ils ont renversés du pouvoir !

En clair, après le coup d’Etat, le PDG parti Etat dont Iloko Boussengui en est un ponte a été maintenu aux affaires.

Pour preuve, toutes les institutions Transitionnelles, à savoir, le CTRI, la Cour constitutionnelle transitionnelle, le Parlement Transitionnel bicaméral, le Conseil économique, social et environnemental Transitionnel, le gouvernement Transitionnel sont aux mains des Pdgistes et des pdgistes devenus opposante conjoncturel au régime déchu de l’ancien président Ali Bongo.

A part l’avènement des délégations spéciales, la nomination de quelques activistes nationaux et diasporiques clasheurs insulteurs ; la promotion de quelques éléments de la société civile politisée, tout le système Bongo-PDG a été maintenu à plus de 90% par le CTRI.

Eu égard à ce qui précède, le Dr Iloko Boussengui doit reconnaître que si en 10 mois de pouvoir du CTRI les choses iraient, selon lui, de mal en pis, c’est bel et bien des cadres de sa famille politique qui sont encore aux affaires. C’est toujours le système Bongo-PDG qui est encore aux affaires. C’est toujours ce système Bongo-PDG aux affaires qui fait feu de tout bois pour empêcher les militaires de diriger le Gabon.

Vu sous cet angle, en traitant le CTRI d’arnaque politique, le Dr Iloko Boussengui bombe juste son torse pour essayer de taper à l’œil du Général Président Oligui Nguema. Qui est fou ? Lui-aussi veut sa part de gâteau comme les autres Pdgistes maintenus aux affaires par le CTRI . C’est tout.

D’ailleurs, à toutes fins utiles, en matière de management, le narratif du Dr Iloko Boussengui , ponte du parti Etat déchu, montre clairement qu’il est très mal placé pour critiquer le CTRI.

Tout comme on ne voit pas très bien ses réelles motivations en critiquant le CTRI d’avoir remis en scelle des soldats retraités, ce lorsqu’on sait que craignant certainement de perdre ses privilèges , ce dernier , alors aux affaires ( porte-parole du PDG ) est resté aphone au sujet des violences politiques de conservation du pouvoir orchestrées par sa famille politique , qu’il est resté muet comme une carpe de l’Ogooué lorsque que la Bande à Sylvia Bongo, la Young Team et autres usurpateurs métèques ont fait main basse sur le Palais du bord de Mer et les différentes postes de souveraineté de l’administration gabonaise. Le CTRI a fait appel aux Gabonais et non aux étrangers.

D’ailleurs , en situation d’exception comme c’est le cas au Gabon, l’armée et les différents officiers de réserves sont mobilisés pour défendre la Partie, chose que son parti politique (PDG) n’a pas été en mesure de faire.

Bien au contraire, son parti a cautionné l’imposture au sommet de l’État. L’ ancien président Ali Bongo Ondimba peut- même bénéficier des circonstances atténuantes , suite à son AVC, mais pas des Pdgistes supposés être équilibrés, mais curieusement complices de l’imposture au sommet de l’Etat ( 2018-2023).

N’eût été le coup d’État militaire du CTRI, ces étrangers seraient encore entrain de diriger le Gabon en ce moment aux côtés du Dr Iloko Boussengui.

Concernant les anciennes victimes des manifestations post-électorales de 2009 et 2016, autant le Dr Iloko Boussengui est resté aphone sur ces cas de violences politiques de conservation du pouvoir, autant on ne voit voit pas la responsabilité du Général Président dans ces violences post-électorales. Oligui Nguema était-il au Gabon en 2009 et en 2016? La Réponse est NON.

Voir le ponte du PDG accuser le CTRI de choyer les victimes de ces violences politiques ( 2009-2016) orchestrées selon toute vraisemblance par son appareil Politique pour se maintenir au pouvoir ad vitam aeternam met en lumière le degré de froideur de ce pdgiste qui, visiblement, a du mal à vivre la justice qui est entrain d’être rendue par le CTRI à ces Gabonais traumatisés, humiliés , clocharises par le régime déchu.

Dans tous les cas, une chose est sûre : la vidéo du Pdgiste conjoncturel et non par essence Dr Iloko Boussengui, s’avère d’ une imposture politique, voire communicationnelle sans précédent.

Croyant tirer à boulets rouges sur le Général Président Oligui Nguema et le CTRI, au pouvoir à Libreville, en qualifiant leur management d’arnaque, toute la sémiotique politique montre plutôt qu’il qualifie sa famille politique le PDG d’arnaque !

Et pour cause, en arrivant au pouvoir, les militaires ont reconduit aux affaires tout le système Bongo-PDG qu’ils ont pourtant évincés. C’est donc le PDG qui gère le pays sous l’ère des militaires.

Somme toute, au PDG d’en tirer toutes les conséquences, suite à l’ ésotérisme Communicationnel, à l’ingratitude du Dr Iloko Boussengui qui, après voir bénéficié du PDG pendant des années, lui tourne le dos pour faire des appels de balle au Général Président Oligui Nguema, le nouveau centre de gravité du pouvoir gabonais.

Par David Zang MENGUE 

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