Le mouvement des casseroles a été suivi par la majorité des Librevillois en cette nuit du 18 février 2021. Cette expression citoyenne qui n’est que le fruit du mécontentement d’une population qui au-delà des frustrations d’ordre socioéconomique,se voit,une fois de plus voler une de ses libertés fondamentales,celle de circuler librement à ses occupations.
Sous d’autres cieux un certain nombre de mesures sont prises pour lutter efficacement contre cette pandémie qui désole plus d’un, celles-ci sont accompagnées pour alléger la souffrance des populations,au Gabon il n’y a rien de concret pour amoindrir ce mal qui perdure.
Les Gabonais,du moins pour la majorité,depuis la nuit précédente à travers les casseroles expriment leur mécontentement face à ces mesures qu’ils trouvent« arbitraires ».
Nelson Mandela disait disait « lorsque l’ont prend une mesure sans vous, celle-ci est contre vous ».
Voilà un gouvernement qui à force de ne pas tenir compte des réalités profondes de son pays voudrait amener l’un des peuples les plus pacifiques au monde à la révolte. Face à cette dérive non républicaine,la Communauté internationale, notamment l’ONU, à travers l’OMS, devrait se préoccuper de la gestion de la problématique « Corona au Gabon ».
Car,la réalité gabonaise reste une exception en Afrique. Si le Gabon est en feu,ce mal ne se limiterait pas au bords de l’Ogooué.
Nos gouvernants qui chaque jour,œuvrent pour éradiquer cette pandémie ne doivent pas avoir pour seule approche les restrictions des libertés et la répression.Dans la culture Bantu,quand on prend une décision au corps de garde, celle-ci doit trouver l’assentiment de tous. Il n’est pas tard pour rectifier le tire.
AMO
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