Depuis plus d’un an aujourd’hui, le pays vit dans un état d’urgence sanitaire permanent. Une situation consécutive à la pandémie du Coronavirus. La série de prorogations de l’état d’urgence commence à agacer plus que jamais la population. Le projet de prorogation de 45 jours voulu par Guy Patrick Obiang Ndong vient d’être adopté par les députés aux ordres.
L’observation faite aujourd’hui nous laisse comprendre que la crise sanitaire ne finira jamais au Gabon. D’autres pays voisins comme le Cameroun et le Congo où la situation épidémiologique est beaucoup plus préoccupante, la crise est gérée en tenant compte des réalités vécues par les populations. Alors que Guy Patrick Obiang Ndong, depuis quelques jours ne cesse de marteler que l’épidémie est sous contrôle et que le nombre de cas de contaminations régresse significativement mais, les populations ne comprennent pas pourquoi les prorogations de l’état d’urgence s’amplifient toujours.
Le plus choquant reste l’attitude des députés qui sont sensés veiller au bien-être de ceux qui leur donnent les mandats. Sans un véritable examens approfondi de la situation, ils se contentent d’exécuter les ordres venus au plus haut sommet de l’État.
La séparation des pouvoirs qui donne même un parfait équilibre à notre loi fondamentale est loin de cadrer avec la réalité, la concentration des trois pouvoirs empêche une régularisation de la vie politique et sociale, les députés qui doivent en principe incarnés le sens du devoir sont pris dans un étau. Ils restent au service d’une élite en oubliant leurs missions régaliennes.
Leur incapacité à pouvoir remplir le rôle qui leur a été assigné remet systématiquement en cause les exigences et la volonté du peuple. La prorogation de l’état d’urgence de 45 jours encore vient alourdir les difficultés déjà excessifs pour les populations. Au fil du temps, le Coronavirus se transforme en «Coronavirus business» Tout est parfaitement réfléchit pour continuer à museler le grand nombre. Des Bigarades mixtes mis en place pour l’applicabilité des mesures restrictives se sont détournées de leur véritable mission pour se lancer dans la traque des paisibles et honnêtes citoyens à qui on exige des sommes d’argent excessive à la moindre petite infraction.
Des personnalités biens placées dans le pays à l’origine de cette haute mafia œuvrent en coulisses pour que cet état de choses perdure en se servant du parlement toujours composé de députés en qui les populations ne s’identifient nullement.
L’esprit du Sud
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